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VARENNES
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autres liens de la section : Les visites déjà réalisées, les futures balades
VARENNES (82370)
(en cours de construction)
Plaines et terrasses du TARN en TARN et GARONNE,
et dans la région OCCITANIE Pyrénées Méditerranée ex MIDI PYRENEES
photo Journal le Tambour N° 23 (Les Juifs réfugiés à Varennes durant la Seconde Guerre mondiale)
VARENNES sa situation par GOOGLE Maps : ICI
Le village est situé sur une hauteur qui domine la rive droite du Tarn au sud, et celle du Tescou au nord. Il est relié à VILLEBRUMIER 82370 par la route D47 et à la D999 (axe MONTAUBAN 82000/GAILLAC 81600) par deux routes de liaisons dont la D37.
L'altitude varie entre un minimum de 88 mètres et un maximum de 202 mètres (près du lieu-dit Tellaprat route de MONBERON) pour une altitude moyenne de 145 mètres la commune une superficie de 1476 hectares soit 14,76 km².
L'habitat est très dispersé en dehors de la bastide.
PUYLAURON est le seul hameau de la commune
Cours d'eau traversant le territoire: Rivière le Tescou, Ruisseau de Nadalou, Ruisseau de Pissolle, Ruisseau de Pontous, Ruisseau de Pouty, Ruisseau de Pébril, Ruisseau de Ramounas, Ruisseau de la Devèze, Ruisseau de la Garosse, Ruisseau de la Génibrette, Ruisseau de la Tonne
Les communes limitrophes : au Nord VERLHAC TESCOU 82230, au Sud Est et Sud VILLEMUR sur Tarn 31340, à l'Ouest VILLEBRUMIER 82370, au Nord Ouest Saint NAUPHARY 82370
Le village est plutôt tourné vers (ville) et situé à minutes soit km de ville où siège la communauté de commune, à minutes soit km de MONTAUBAN 82000 (préfecture), à minutes soit km de TOULOUSE capitale régionale.
VARENNES La vidéo : (après la balade prévue le )
VARENNES son toponyme : (d’après le livre Toponymie du Tarn et Garonne de Paul BURGAN et André LAFON et le dictionnaire des Paroisses de Gayne)
La forme la plus ancienne "Gaufridus de Canaberiis construcxit bastidam....vocatur Varannes..." dès 1270. Puis "Santus Martialis de Varenis" dès 1715. Pour devenir Varennes ( Cassini)
Ce toponyme est assez présent sur tout le territoire français, au singulier ou au pluriel et a fait couler beaucoup d'encre !!
Compte tenu de sa situation, le sens le plus probable est celui de Billy et Dauzat qui indique le mot gaulois avec le sens de "délaissé de rivière" La référence à la racine "war=eau" et serait donc indo-européenne et le terme a évolué dans son sémantisme pour désigner au Bas Moyen Age un terrain où il est défendu de chasser ou de pêcher sans la permission du seigneur.
Le toponyme existait avant la création de la bastide.
VARENNES son histoire : (d’après le livre Toponymie du Tarn et Garonne de Paul BURGAN et André LAFON et le dictionnaire des Paroisses de Gayne, le site de la mairie, le tambour de Varennes n°25
Avec son tracé en forme de haricot, Varennes est une bastide par adjonction, composée de trois barris ou faubourgs, étirés vers l’est, fondée par Alphonse de Poitiers (frère de Saint Louis) héritier par sa femme du Comté de TOUOUSE, vers 1260 avec des coutumes identiques à celles de VILLEBRUMIER 82370 et de VILLEMUR sur Tarn (31340). La commune s’administre librement sous la forme d’un consulat régi par les us et coutumes.
Au début du 14e siècle, alors que la reconquête cathare entre Pyrénées et Bas Quercy bat son plein, Pierre Autier, l’un des derniers grands prédicateurs de ce mouvement religieux, est hébergé à plusieurs reprises par des habitants de Varennes, avant de périr sur un bûcher toulousain.
A partir de 1360, pendant la Guerre de Cent Ans, le Tescou et le Tescounet forment frontière entre le royaume de France et celui d’Angleterre. Durant cette période vers 1378, les habitants construisent un fort au centre du village pour se protéger des pillages. De nos jours, le nom d’une rue rappelle son existence.
Les guerres de religion n’ont pas, non plus, épargné Varennes. La communauté mettra un demi siècle à se relever du funeste dimanche 25 juillet 1562, au cours duquel les Huguenots tuent quatre curés et mettent à sac le village et l’église.
Outre les guerres, les habitants ont subi un autre fléau : la peste ! Jusqu’au milieu du 18e siècle, elle frappe plusieurs fois et pendant de longue période. La mortalité est importante et le nombre d’habitants de la paroisse oscille alors entre 780 et 525 habitants.
Lorsque la Révolution éclate, la paroisse compte pratiquement 900 habitants, record historique !
La commune a été créée en 1790, ainsi que celle de Puylauron-la-Vinouse, formée en associant l’ancienne seigneurie avec sa proche voisine d’outre-Tescou. Les deux nouvelles communes appartiennent alors au canton de Villebrumier, département de la Haute-Garonne. Quant à la paroisse, elle a résisté au séisme révolutionnaire et reste inchangée.
En 1808, Varennes et le canton sont détachés de la Haute-Garonne pour former le nouveau département de Tarn-et-Garonne. Deux ans plus tard, les habitants et le territoire fusionnent avec la commune de Varennes, forte désormais de 724 habitants et d’une superficie de 1475 hectares.
Sous la Restauration, une première classe d’enseignement primaire est créée, mais c’est en 1834 que la municipalité installe une classe publique d’enseignement primaire. La mairie-école est inaugurée trois ans plus tard, puis l’école primaire de filles est créée en 1859.
La deuxième moitié du siècle est caractérisée par une érosion lente et continue de la population attirée par la ville. En 1891, la commune ne compte plus que 545 habitants.
En 1902, le conseil municipal autorise la création d’une école privée gérée par la congrégation des sœurs de la Croix Saint André. Cette institution instruira les jeunes filles jusqu’en 1959.
Comme toutes les communes du pays, Varennes paie un lourd tribut à la Grande Guerre, le recensement de 1921 ne dénombre plus que 391 habitants.
Avant la seconde guerre mondiale, le village est électrifié, à leur tour les écarts le seront dans les années cinquante. En 1968, c’est la révolution : l’eau courante arrive dans les foyers du village ! Puis, la commune adhère à un syndicat d’ordures ménagères, elle met aussi en place un ramassage pour les écoliers qui fait suite à la création du groupe scolaire.
Au cours des dernières années du 20e siècle, Varennes se modernise encore avec la construction d’une salle des fêtes, l’installation du tout-à-l’égout, la rénovation de la mairie, l’enfouissement des fils électriques et du téléphone, l’éclairage public et de nombreuses autres réalisations. Alors que la commune compte moins de 400 habitants, la mise en place d’une carte communale permet à de nouveaux arrivants de s’installer au village et sur les lieux-dits, en quelques années l’école augmente ses effectifs de façon significative et la population atteint le nombre de 600 habitants.
Au début du 21e siècle, la municipalité, héritière du consulat du 13e siècle, construit un restaurant scolaire moderne, restructure l’école et entreprend la traversée du village.
VARENNES et son blason :
Palissé en fasce d'or et de gueules de six pièces
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
d'après le blog de Daniel JURIC et WIKIPEDIA
VARENNES et ses personnalités notoires :
- Famille LATROBE: voir plus bas
- Famille GASC: Sympathisants des cathares, ils abritaient dans leur "cuzoul" (refuge souterrain dont l'accès est secret) les derniers hérétiques dont Pierre AUTIER. A Toulouse ils furent jugés et condamnés à être brulés vifs.
- Joseph Gabriel SENTIS (1855-1937): Né dans une modeste famille de cultivateur et doué pour la sculpture est d'abord peintre. Repéré par Marguerite Fauré, de 17 ans son aînée, et qui devint son épouse en 1884. Il entre alors à l’École des Beaux-Arts de Toulouse à un âge avancé mais il rattrape vite le temps perdu, et ses professeurs Alexandre Laborde et Jacques-Jules Labatut se réjouissent bientôt d’avoir un si bon élève, puis intègre l'École du Louvre. Il expose pour la première fois au salon de Sculpture de Paris en 1890. Il créé le monument aux morts de VILLEMUR qui sera inauguré en 1922 et une copie sera réalisé à VARENNES. Une de ses statues est exposée au Louvre à PARIS (Cette œuvre en marbre, représente l’égyptologue Auguste Mariette dit Mariette Pacha, réalisée en juillet 1895). Le mystère reste entier, encore aujourd’hui sur le lieu de la sépulture de Joseph-Gabriel Sentis. D'après e-monumen
- Régis PINSON (1950- ): fondateur du journal mensuel du "Journal de Varennes" a contribué à retrouver l'histoire des anciens habitants de cette commune.
- les maires ayant administré la ville depuis plus de 30 ans à l'honneur: Pierre Eugène CRUBILHE de 1876 à 1911 et Alain ALBINET(1995-2024)
- D'après Rémy Constant Belrepayre les personnages célèbres (MAJ 09/03/19) cliquer ICI
VARENNES Aujourd'hui : Les 658 en 2021 les Varennoises ou Varennois vive,t essentiellement de l'agriculture. Les terres agricoles occupent une superficie de 11 hectares et n’ont jamais été aussi importantes. A l’orée de son huitième siècle, Varennes affiche donc toujours sa forte identité rurale.
fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse.
- Fait partie de la communauté de communes du Grand Sud Tarn et Garonne cliquer ICI
- Depuis 2015 fait partie du Canton "TARN-TESCOU-QUERCY Vert"
- Arrondissement MONTAUBAN 82000
- Fête locale: le 3ème week-end de Juin
- Les marchés les plus proches ont lieu le Lundi à BESSIERES (31660) (19km-22 mn), le Mardi à la MAGDELEINE sur Tarn (31340) (13km-20mn) et à MONTAUBAN (82000)(21 km-30mn), le Mercredi à LABASTIDE St Pierre (82370)(12km-20mn), le Jeudi à MONCLAR de Quercy (82230)(14km-15mn), le Vendredi à CORBARIEU (82370)(13km-15mn), le Samedi à VILLEMUR sur Tarn (31340)(6km-10mn) et à MONTAUBAN (82000)(21 km-30mn), le Dimanche à BRESSOLS ()(19km-22mn).
Activité : voir plus sur le site de la mairie par ICI
Artisanat:
L'atelier de Joe: vous rechercher des vitrines miniatures, des encadrements fantaisies, des tableautins, Joëlle ASTRUC, spécialiste de la Couture Créative/Déco (Wax et tous tissus), se tient à votre disposition voir plus ICI. Dommage son atelier est trop petit pour aller le visiter lors de notre balade prévue en Janvier 2025.
Restauration:
La vierta du Tzigane: Charly et Danielle vous accueillent le Week end uniquement. Dommage nos balades se font en semaine. Plus par ICI
Association:
Comité d'Animation de Varennes, Association Vis Ta Mine, ACCA, Lou Sautaboc, d'après le site de la mairie par ICI
Le Tambour de Varennes a cessé son activité mais ses anciens journaux m'ont bien aidé à découvrir des pépites sur la commune plus par ICI;
Divers :
VARENNES son patrimoine : (d’après Gayne)et le site de la mairie
Malgré les difficultés, Varennes trouve les ressources pour reconstruire son église. Sous le vocable de Sainte Germaine, le nouvel édifice religieux est inauguré en 1905. Le lavoir-abreuvoir ainsi que le pont à bascule datent également de cette époque.
- les lavoirs:
- en contrebas de l'Église, rue du lavoir Plus par ICI
construit en 1907 et bien des années plus tard il sera couvert. L’arrivée de l’eau courante en 1968, mettra fin progressivement à son activité. Supplanté par la machine à laver, il tombera dans l’oubli avant d’être restauré dernièrement par la municipalité. D'après "le tambour de Varennes N°17"
Photo MCMG (08/24)
- chemin de la Bécario (chemin qui part du village) lavoir se trouvant à environ 500 mètres de Varennes.
- Église Sainte Germaine Plus voir par ICI
- La mairie se situe à 190 mètres d'altitude.
- le monuments aux morts: Rue Darre Loc, au coeur d'un espace public entièrement fait de neuf à la place d'anciens jardins privés. et encadré de quatre obus ( croix de guerre sur le bout des obus) D'après le site Monuments aux morts
- Ancienne école privée, gérée par la congrégation des sœurs de la Croix Saint André. Crée en 1902. Cette institution instruira les jeunes filles jusqu’en 1959
- Maison MARIETTE-VARENNES à l'angle de la rue TOURON date du 17e (propriété privée): A appartenue à cette ancienne famille de riche marchand ayant fait fortune sur MONTAUBAN (négoce de toutes denrées, acheminées via le Tarn et la Garonne jusqu’à Bordeaux, puis à travers les océans jusqu’aux Antilles et l’Amérique du Nord). voir plus sur le Tambour de Varennes N°25. Aujourd'hui c'est le gite "le clos du TOURON".
- Maison LATROBE:
Cette maison date du 16e, elle a appartenue à un personnage haut en couleur Jossé DEYMIER, descendant des premiers seigneurs de Puylauron. Il était le dernier héritier. Surnommé le Capitaine Caravelle (Ignoré par le pouvoir d'Henry IV, alors qu'il avait participé avec les catholiques au siège de VILLEMUR, il devint brigand de grands chemins et fut condamné à mort.
En 1675, la famille LATROBE, protestante, deviendra propriétaire des lieux dont Jean (1670-1760 ): Il s'engage à 18 ans dans la Cie du Chevalier de Comminges puis dans le contingent de l'armée de Guillaume d'Orange. Il épouse une Irlandaise et émigre à DUBLIN où il participe à la nouvelle industrie de la toile d'Irlande et où il repose avec son épouse. Son petit fils Benjamin (1728-1786) homme de savoir et musicien qui vécut en Angleterre et responsable du mouvement moraves des iles britanniques. Son arrière petit fils Benjamin Henry LATROBE (1764-1820) fut le plus célèbre. Architecte, il émigra aux États Unis où il participa à la rénovation du Capitole et de la Maison Blanche et à la construction de la première cathédrale à Baltimore. Elle sera achevée par son fils en 1821 qui lui succéda suite à son décès du à la fièvre jaune. Le dernier arrière petit fils de Jean LATROBE, fils de BENJAMIN, John Frédéric de la TROBE (1769-1845) épousa la cousine de l'ambassadeur du tsar Alexandre 1er et qui l'anoblira pour avoir combattu la grande Armée (de Napoléon) lors de la campagne de Russie. Il acquit également une notoriété comme musicien et compositeur. Enfin un arrière-arrière petit fils Charles La TROBE (1801-1875) a laissé en Australie un souvenir impérissable en tant que gouverneur de la reine Victoria d'Angleterre: il arrive à convaincre des vignerons de Neufchâtel en Suisse, amis de son épouse, d'émigrer et de produire du vin et devint ainsi un pionniers de la culture de la vigne dans ce pays. Ils donnèrent leur nom a beaucoup de lieux dans tous ces pays, en France un lieu-dit près de MONTBÉQUI sur la commune de LABASTIDE ST Pierre. D'après "le tambour de Varennes"n°19
L'association LATROBE INTERNATIONAL SYMPOSIUM (A.L.I.S.): organise régulièrement des rassemblements familiaux, et une plaque commémorative de l'évènement y a été posée en 2007: D'après le blog GENDEP82
VARENNES autres particularités : (? à confirmer après notre entretien avec la mairie lors de notre pré visite)
Point de vue sur le département de la Haute Garonne
Ancien Poids Public (en face l'église)
Photo MCMG (08/24)
La fontaine:
Les forêts: Forêt de Buzet 16.5km, Forêt de Montech 18km, Bois de Boutanelle 20.2km, Forêt de Sivens 21.9km, Forêt d’ Escatalens 22.7km, Bois de Froumissard 22.7km, Forêt de la Grésigne 25km, Forêt de Giroussens 25.6km.
Les renseignements sur VARENNES proviennent des Sites INTERNET:
- la mairie site officiel ICI
- site la mairie
- cdg82
- Communauté de commune
- INSEE
- SIGE
- Wikipédia
- armoirie et devise
- Wikipédia armoirie du Tarn et Garonne
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les premières photos :
(merci à tous ceux qui ont accepté le partage)