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la Gabarre
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La Gabarre
Définition de "LARROUSSE" :
Embarcation servant au transport de marchandises sur les rivières et les estuaires. Autrefois, bateau auxiliaire de la Marine nationale.
C'est aussi un filet à mailles serrées, dont on se sert à l'embouchure des cours d'eau.
Wikipédia :
Le terme gabarre ou gabare gabarros (du grec karabos, avec une métathèse entre le B et le R, coquille) désigne en fait plusieurs types de bateaux fluviaux de différents bassins de la façade atlantique (Loire, Sèvre niortaise, Charente, Dordogne, Garonne). Leur seul point commun est celui de tous les bateaux de transport fluviaux : le fond plat appelé « sole » qui lui permet, avec un faible tirant d'eau, de porter un maximum de charge. Assez souvent aussi, ces bateaux peuvent être gréés.
Sur la Loire et la Charente, cette embarcation est construite à clins, c’est-à-dire que les planches qui constituent la coque sont superposées les unes par rapport aux autres et chevillées par des pièces de bois. Encore, sur la Charente, cette caractéristique ne concerne-t-elle que les types de gabares dits barque de lace et de Port d'Envaux. Dans les autres régions, et notamment la Dordogne, la coque est assemblée à franc-bords.
Selon les régions, le fret se composait de minerai et de produits agricoles divers, de vins (fronton, gaillac, cahors, vins de l'Aveyron, du Lot, du Brulhois, vins du haut pays…, de matériaux de construction (pierre d'Apremont sur la Loire par exemple), de produits métallurgiques (ancres et canons du Nivernais par exemple) et aussi de bois destiné à la tonnellerie (bois d'Auvergne et de Corrèze pour la tonnellerie bordelaise sur la Dordogne ou à la charpenterie de marine, à la descente. La remonte concernait des produits tels que le sel, les produits des colonies (épices, sucre, café…), le poisson séché et notamment la morue salée à l'origine de certaines recettes régionales comme la brandade Parmentier ou l'estouffade (ou l'estofinado en Aveyron). « Vers 1850, le transport fluvial sur gabarre assurait 60 % des échanges de marchandises entre Bergerac et Bordeaux. »1. Toulouse était aussi le point de départ de nombreuses gabarres chargées de marchandises variées (vins, produits agricoles, pastel, marbre…).
Plusieurs gabares ont été reconstituées assez récemment, à des fins touristiques ou dans un but de recherche archéologique expérimentale sur la Dordogne, la Charente et la Loire.
De nos jours ce terme est très galvaudé et sert à désigner (à tort) des bateaux extérieurs aux bassins fluviaux mentionnés plus haut.
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