MONTPEZAT de QUERCY hameau de SAUX

Plan du site     

autres liens de la section :  Les visites déjà réalisées, les futures balades, Montpezat de Quercy

MONTPEZAT de QUERCY (82270)

hameau de SAUX

notre visite du 8 juin 2018

 Pays du QUERCY Blanc  en  TARN et GARONNE, limitrophe du Lot

et dans la région OCCITANIE Pyrénées Méditerranée ex MIDI PYRENEES

Petite vidéo 

GEOGRAPHIE et SITUATION : Situé à 180 mètres d’altitude et au nord-ouest du village, à la limite du département, au milieu des bois et à proximité du ruisseau du Lemboulas. Il n'est pas très éloigné de l'ancien centre de peuplement devenu hameau de La Bouffie sur la commune de ST PAUL de LOUBRESSAC (46-Lot).

TOPONOMIE : Est attesté sous les formes de Saurs en 1252. Si on s'en tient à la forme actuelle ce mot est devenu un anthroponyme fréquent et peut désigner un "ensemble de saules" en occitan "sauses" issu du latin "SALICES" ou un bois. La situation géographique du lieu convient parfaitement. D'après Paul BURGAN les formes de saurs sont nettement plus anciennes que Saus et Sauts. Il s'agit donc plutôt de l'adjectif occitan "saur" qui veut dire "blond, roux", déjà usité au Moyen Age, allusion due à la couleur du sol "jaune brun". 

HISTOIRE : L'ancienne paroisse Sainte Marie de Saux était jadis appelée Saux la Bouffie à cause du nom de son principal hameau et aussi Saux la Rivière en raison de sa situation dans la vallée du LEMBOULAS; Elle relevait du chapitre (Dans la tradition catholique, le chapitre d'un Ordre ou d'une Congrégation religieuse est l'assemblée des religieux) de MONTPEZAT ; Le concordat de 1801 le supprima; Son territoire fut partagé en 4 paroisses. Un grand nombre de maisons a disparu et l'église se retrouve isolée dans les bois. (GAYNE) 

A VOIR :

• L'église vers 1830 tout service religieux était suspendu et le cimetière qui la bordait au midi fut définitivement abandonné. En 1912 elle fut de nouveau rouverte après une restauration provisoire; mais peu après elle fut encore dans l'abandon. En 1957 les monuments historiques entreprirent une restauration générale qui a permis d'y remettre en honneur, occasionnellement, les anciennes cérémonies de pèlerinage (on y venait pour obtenir la pluie). Les coupoles  recouvrant les 3 premières travées de la nef furent exécutées en 1743;  le gros œuvre de l'édifice malgré une allure romane n'a été bâtie qu'au début du 14e siècle.  Un peu plus tard furent élevées deux chapelles et une travée supplémentaire, puis sans doute au début du 16e siècle, la travée du fond avec le portail et le clocher.  Le chœur à chevet plat est voûté en berceau; la travée du fond possède une croisée d'ogives. Le portail est encadré de tores ininterrompus (Moulure ronde, demi-cylindrique, qui entoure la base d'une colonne, d'un pilier); Il s'ouvre latéralement au midi. Le clocher de plan carré se trouve à l'ouest; La tour d'un seul étage est couronnée d'un toit à quatre pans.  Le mobilier de cette église a été pillé et dégradé dans le courant du 19e siècle; Il n'en reste plus que les autels façonnés recouverts d'une dalle monolithe. Le maitre-autel Louis XVI provient de MONTPEZAT. La statue de Notre Dame en bois peint est aujourd'hui dans la collégiale.

• Les murs étaient jadis entièrement couverts de badigeon. Les peintures Les plus anciennes totalement ignorées ont été retrouvées en 1957. Celles du 14e siècle exécutées à la détrempe (technique de peinture les couleurs broyées à l’eau sont ensuite détrempées à la colle) sur fond blanc ornent le chœur et les deux premières chapelles; à la voûte figure un christ en majesté entouré des symboles des 4 évangélistes; en arrière de l'autel, on voit une crucifixion, tandis qu'autour du sanctuaire se déploient sur un seul registre les scènes de l'évangile de l'Enfance; dans les chapelles, ce sont les légendes de Saint Georges et de Sainte Catherine, mais elles sont très dégradées. Les peintures en lavis (est une technique à mi-chemin entre le dessin et la peinture et qui consiste à teinter un dessin avec du jus coloré obtenu par la dissolution de pigments dans de l’eau) du 16e siècle décorent le reste des murs, la travée du fond excepté; on en distingue plus que des fragments, tels sainte ANNE et Saint Christophe. L'ensemble est d'un style varié plutôt raffiné qui rappelle à la fois l'art des miniatures et celui de la tapisserie.(GAYNE)
   

AUJOURD HUI :

• Un pèlerinage a lieu depuis 1960  Deuxième dimanche de septembre Bienfait attendu  : La pluie

Sites internet qui parlent de  :

diocèse de Montauban

vos commentaires cliquer ICI

Merci à Claude MOUREAU qui nous a servi de guide très gentiment.

Pour recevoir des nouvelles hebdomadaires des mises à jour du blog, de nos rendez vous, inscrivez vous sur la newsletter cliquez ICI

les photos :

(merci à tous ceux qui ont accepté le partage)