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LACOUR Le Musée de la Ruralité
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Les visites déjà réalisées, les futures balades
LACOUR (82190)
aussi appelée administrativement LACOUR de Visa
Musée "Mémoire Rurale"
Pays de SERRES en TARN et GARONNE, limite du Lot et Garonne,
et dans la région OCCITANIE Pyrénées Méditerranée ex MIDI PYRENEES
Merci à Simone Z. pour son accueil chaleureux qui m'a permis de rectifier et compléter mes recherches sur le musée et les actions de l'association.
Ce musée se trouve dans les combles du château et mis en place par l'association Familles Rurales de Lacour.
Inès POUX a parcouru les campagnes et visité la population locale pendant des semaines afin de récolter les outils, objets, vêtements, livres etc... donnés ou confiés, tous témoins d'une époque passée qu'il serait dommage d'oublier.
Une exposition en 1987 dans la salle des fêtes du village, s'est prolongée par la mise en place du Musée actuel qui comporte deux parties principales.
Première partie: Les outils anciens de diverses professions presque disparues:
Ceux du maréchal ferrant, celui du paysan de l'homme qui travaille la terre.
Autrefois les paysans battaient le blé, l'avoine ou l'orge au fléau. Le soleil à peine levé, les femmes nettoient soigneusement le sol avec des balais de genêt. Les gerbes sont déposées, tous les épis à la même hauteur. Face à face deux rangées d'hommes s'avancent pieds nus sur les gerbes. Sur la voix du meneur, la première rangée de fléaux retombent, frappent ensemble les épis, pendant que se lèvent les fléaux d'en face. C'est un travail en cadence éreintant. Ils frapperont ainsi dix mille coups dans la matinée dit-on et autant l'après-midi. Le temps des battages aux fléaux est révolu depuis le début du 20e siècle. Vient alors le temps de la batteuse mécanique qui augmente considérablement le rendement et épargne de beaucoup la sueur des hommes. Ces moments forts du monde paysan sont illustrés par des photographies.
La deuxième partie: Les anciens outils de la vie quotidienne des femmes et des hommes et leurs vêtements.
Un chauffe-bain, des barattes, un "moine" instrument que l'on mettait sous les draps afin de réchauffer le lit.
un cuvier le « bougadou » pour faire la lessive "la bugade", la planche à laver dite le "banc", la caisse pour s'agenouiller au lavoir. On ne faisait la lessive que deux fois par an (en avril et en septembre) Le linge sale était conservé dans des urnes. C'était un travail exténuant pour les lavandières car la lessive durait trois jours.
Le premier jour on entassait le linge dans le "cuvier" qui était recouvert d'un drap de chanvre tissé très gros et donc poreux; Une couche de cendres préalablement tamisées avec soin était répandue dessus et de l'eau bouillante était jetée sur les cendres. Celles-ci remplaçaient la lessive et le savon trop chers ou inconnus. Toute la nuit le linge trempait.
Le lendemain le tout était chargé sur une charrette pour l'emporter au lavoir. Là, toute la journée le linge était battu à l'aide de battoirs. A mesure que le linge était battu et décrassé dans une première eau, il était jeté dans une deuxième lavoir puis rincé essoré et étendu dans un pré.
Le troisième jour une ou deux femme passait la journée à surveiller le linge et à le retourner.
des gaufriers, des cocottes, des toupines, des cruches à eux,
un corset, des bonnets de nuits
Des fenêtres à meneaux du Musée, apparait l'ancien chemin muletier, remis en état en 1994 par les Compagnons Bâtisseurs (Chantier International de Jeunes Bénévoles). C'est un ancien chemin utilisé jusqu'en 1950 qui reliait la vallée de la petite Séoune à l'ancien prieuré. De nombreux habitants de la commune se sont mobilisés pour défricher, parrainer et replanter des abres. N'ayant pas été entretenu une opération de réfection est en cours actuellement.
D'après Tourisme Tarn et Gne ICI