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VILLENEUVE sur Lot (47)
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VILLENEUVE sur Lot 47300
Sortie prévue le MARDI 11 JUIN 2024
Pays de Serres en Lot et Garonne
et dans la région AQUITAINE (proches voisins du 82)
Les différents quartiers de VILLENEUVE sur Lot
La bastide de Villeneuve-sur-Lot a été fondée en 1264 par Alphonse de Poitiers, frère du roi Saint Louis. Elle obéit au plan de construction caractéristique des bastides du Sud-Ouest, un plan orthogonal organisé autour d’une place centrale.
Quartier de 1 la Bastide : traversée par le Lot
Là où tout a commencé. De part et d’autre du pont des Cieutat ou Pont vieux, s’étend ce qui fait aujourd’hui l’identité de la ville : la bastide historique de Villeneuve-sur-Lot, autrefois appelé Villeneuve-d’Agen. Un quartier qui, au fil des siècles, sur la rive gauche se situe la sous-préfecture. La mairie ( à l'emplacement de l'ancien lycée et à côté du théâtre se trouve rive droite.
Le cœur de la Ville peut être comparé à un musée à ciel ouvert : des tours de Paris et de Pujols en passant par l’église Sainte-Catherine, la chapelle des Pénitents blancs, la halle Lakanal, le site des Haras, le musée de Gajac. La Cale de la marine qui, outre le club de canoë-kayak, se transforme en zénith à ciel ouvert chaque été. Le club de l'aviron la plus vieille association sportive de la ville.
Deux marchés rive droite, un marché bio rive gauche – le plus vieux de France, ce n’est pas rien – animent chaque semaine la vie du quartier, en attirant des chalands de toute l’agglomération villeneuvoise. Le commerce reste encore très présent dans les rues de Paris et Sainte-Catherine et les artères adjacentes. La place Lafayette avec ses "cornières" est une place incontournable du cœur de ville.
Pont des Cieutat: Son pont emblématique, le pont des Cieutat, érigé au XIIIe siècle, est devenu le trait d’union emblématique entre les deux rives du Lot. Le nom du pont vient du maire, Nicolas de Cieutat, baron de Pujols (47) et Tombebouc (47), et de son fils, Arnaud, qui défendirent Villeneuve-sur-Lot en 1585 contre la reine Margot qui avait pris le parti de la Ligue et était venue conquérir la ville. Etymologie du nom est dérivé du mot latin civitas, qui signifie cité. Plus par ICI
Quartier de 2 Saint Etienne :à l’Ouest, Rive Gauche
Tout en longueur, de l’avenue de Pujols jusqu’à l’entrée de Bias, articulé autour du cœur de bastide. Un quartier principalement résidentiel, mais qui abrite de nombreuses structures indispensables à la vie de la cité villeneuvoise. Trois des principaux axes de circulation – l’avenue de Pujols donc, l’avenue de Bordeaux et l’avenue de Bias –, de véritables portes d’entrées dans la ville. Installé à l’emplacement de l’ancienne école Jeanne-d’Arc, un campus a accueilli dès ses premiers mois une centaine d’étudiants. Licence, BTS, les étudiants villeneuvois ont un écrin digne des autres facultés. Les plus jeunes ne sont pas en reste, loin de là. À quelques mètres, l’École d’art André-Malraux accueille les jeunes pousses artistiques de toute l’agglomération. Depuis 1996, des centaines d’enfants de Villeneuve et des alentours se plient aux différents ateliers. Pour les petits, une autre structure est incontournable dans ce quartier Saint-Etienne : le centre de loisirs Nelson-Mandela. Les sportifs ne sont pas en reste puisque le quartier Saint-Etienne abrite l’antre des basketteurs de Villeneuve BC, le gymnase Descartes.
Dans un tout autre registre, c’est dans ce quartier que la mosquée villeneuvoise a été érigée. Sur le plan du recueillement, Saint-Etienne abrite le cimetière du même nom, l’un des plus anciens de la ville, séparée de l’église Saint Etienne. C’est ici que repose l’illustre villeneuvoise Madeleine Pauliac, résistante française. Pour terminer le tour de ce quartier Saint-Etienne, arrêtons-nous sur un établissement qui détonne : l’Ecole nationale des ânes maraîchers. Une structure créée en 2013, en bord du Lot, qui permet de spécialiser de jeunes ânes au travail du sol en activité de maraîchage et de former des maraîchers professionnels ou amateurs à l’utilisation de l’âne dans le champ. Une école unique en son genre, une pépite de ce quartier Saint-Etienne.
Quartier 3 de Rooy : au Sud, Rive Gauche
Du rond-point du Campanile à la Tour de Pujols et délimité par le ruisseau de Cambes sur son aile est. Sportifs tout d’abord, avec le complexe de la Myre-Mory. Construite à partir de 1955 le long de la route d’Agen, cette plaine des sports porte le nom du député et militaire de réserve Robert de La Myre Mory, tué au front le 10 juin 1940 lors de la Seconde Guerre mondiale.
L’essentiel des exploits sportifs des Villeneuvois se passe donc sur ces divers terrains, du stade Max-Roussié de 1 500 place où les rugbymen évoluant en passant par la piste d’athlétisme, les terrains de foot, les gymnases pour les différents clubs, les courts de tennis jusqu’au fronton de pelote basque.
Juste à côté de cette plaine des sports, un autre lieu de rassemblement, scolaire cette fois-ci : le lycée général Georges-Leygues (1955) et le lycée professionnel Louis-Couffignal. Du côté de la rue de Coquard avec la Maison de la vie associative et la Maison des Aînés (les principales associations villeneuvoises se retrouvent pour des réunions, des assemblées générales ou pratiquer tout simplement leurs loisirs), le parc urbain François-Mitterrand borde les deux bâtiments et permet de rejoindre l’avenue de Pujols à celle d’Agen. Le long de cette étendue d’herbe, on retrouve l’ancienne gare SNCF, quand le train arrivait encore à Villeneuve… Aujourd’hui, l’ancien hall abrite le Pôle emploi de la Ville.
Le siège du Bureau interprofessionnel du pruneau ! Car, s’il faut le rappeler, c’est Villeneuve-sur-Lot la véritable capitale du pruneau ! Un fruit aussi bon pour les lycéens de Georges-Leygues, les sportifs de la Myre-Mory ou les associatifs de la MVA.
Le ROOY : Le nom vient d’un toponyme. Plusieurs possibilités des gens nommés Roy sont venus d’oïl ou de Hollande (au Moyen Age ?), et le nom aurait été adapté au gascon. Le double o avait pour but de se différencier de la graphie archaïque "roy" pour le roi (la mari de la reine !). (d’après le site Gasconha)
Quartier 4 de Saint Sulpice au Sud Est, Rive Gauche
Traversé par la D 661 qui va vers Tournon d’Agenais et le détournement de la RN21 ; va du plateau de Lascroze à l’extrême Sud Est, site classé Natura 2000 sur 8 hectares de terrain) et offrant un point de vue exceptionnel sur la vallée du Lot jusqu’au ruisseau de Cambes. Le Marché-Gare en passant par le site du château de Rogé, autre zone naturelle et patrimoniale du quartier le quartier Saint-Sulpice et qui abrite le club d’équitation représente le parfait équilibre entre dynamisme économique
Et juste à côté, l’aérodrome de Rogé : Chaque année, les meilleurs voltigeurs du pays se retrouvent pour un week-end de spectacle aérien, pour le plus grand plaisir de milliers de Villeneuvois.
Le long de la RN 21, de la zone du Rooy à la route de Tournon, c’est tout une zone industrielle qui s’est développé au fil des années. Parmi l’entreprise incontournable de ce quartier se situe GIFI crée par Philippe Ginestet (entrepôts, logistique, administratif, c’est à Villeneuve que tout se passe ) Le centre de valorisation des déchets du Grand Villeneuvois, qui va sortir de terre au lieu-dit Lasplantes.
Son église du XIIe siècle avec son cimetière reste encore isolée en bordure de la D661 et à proximité du détournement de la RN21.
photo observatoire du patrimoine religieux
Quartier 5 «Marot_Massanès» au Nord-Ouest du Quartier Bastide, Rive Droite
Délimité par le Lot, du pont de Bastérou à l’avenue de Lattre de Tassigny jusqu’au château de Massanès (fin XIX e siècle, début XX e siècle), le quartier est traversé par l’avenue Jean-Claude Cayrel (la route de Casseneuil).
Le conservatoire Béla Bartók, est une structure incontournable pour le Grand Villeneuvois. Fort de ses 24 professeurs diplômés, ce conservatoire permet aux élèves de l’agglo de choisir leur pratique musicale parmi plus de 25 disciplines, de l’accordéon à la guitare, de l’orgue au trombone et du tuba au violoncelle.
La médiathèque départementale, située rue du Pont de Marot. « Bibliothèque des bibliothèques » du Lot-et-Garonne, la « MD 47 », prête environ 100 000 documents par an aux bibliothèques du 47 - 34 000 Lot-et-Garonnais y sont inscrits - dont 12 000 grâce au système de réservation en ligne.
Ce quartier abrite l’antenne locale de la Croix-Rouge qui, lorsque l’hiver arrive, assure des maraudes à travers la bastide.
Depuis peu un pôle santé, avec la nouvelle antenne de la Caisse primaire d’assurance maladie de Villeneuve y est installé.
Avec vue plongeante sur le Lot, le restaurant L’Ecluse offre un cadre exceptionnel. Tout comme le complexe hôtelier quatre étoiles du Moulin de Madame, là encore bordant la rivière. À l’époque, comme en témoignent les cartes postales, ce quartier était un lieu de promenade bucolique et aussi de baignade.
Le château de Massanès photo blog les photos de val
Quartier 6 d’«Eysses » au Nord du Quartier Bastide, Rive Droite;
Il s’articule autour de l’avenue du Général de Gaulle, mais englobant aussi Laspiétat et une grande partie des lieux-dits longeant la N21.
Ce quartier emblématique de Villeneuve est surtout le berceau de la ville : c’est ici que les archéologues ont trouvé les premières traces humaines, la zone de fouille gallo-romains, la plus visible aujourd’hui est à 100 mètres au nord de l’église Saint-Sernin. Les différentes études ont établi que les premiers « Villeneuvois », à l’époque simplement des Nitiobroges, ont occupé le site 2 siècles avant JC. Un endroit nommé Excisum devenu Eisse puis Eysses, au croisement des routes reliant Agen à Périgueux et Cahors à Bordeaux. Pour faire vivre cette histoire, un espace muséal d’Eysses retrace la découverte du site et abrite de nombreux objets gallo-romains. Plus par ICI
À l’épicentre de la zone, se trouvent la caserne des pompiers et le centre de détention d’Eysses; Ce dernier a été créé en 1803 en lieu et place de l’abbaye bénédictine d’Eysses. Maison centrale, colonie pénitentiaire, l’Histoire retiendra qu’il fut le pire des « bagnes d’enfants » de France ainsi que le théâtre d’une bataille en 1944. En mémoire de ce passé, le mur des fusillés a été inscrit au titre des monuments historiques en 1996. Plus par ICI
A côté l’église Saint SERNIN: Reconstruite en 1822 elle fut remaniée en 1906. Histoire d’une église qui raconte aussi un peu de l’abbaye bénédictine d’Eysses.
À son extrême nord-est, se trouve la pagode, un lieu dédié à la philosophie et culture bouddhiste. Inauguré en 1974, on aperçoit les statues et l’imposante bâtisse depuis l’ancienne route de Paris.
Le cimetière de Sainte-Catherine date du 1er juillet 1854. Avant, le cimetière se situait au nord de l’ancienne église Sainte-Catherine puis sur la place de l’Egalité. La ville élargissant son centre vital, il fallait alors trouver un terrain d’accueil. L’actuel cimetière se trouvait à la campagne à l’époque. Il y avait à l’époque trois carreaux bien différenciés : la grande entrée, au sud était destinée aux décédés de culte catholique. A l’Est, séparé par un fossé et une haie, un deuxième carreau dans lequel on entrait par une porte distincte, le carreau des « cultes dissidents ». Enfin, au nord, une troisième entrée et un troisième carreau, était réservé « aux asphyxiés et aux suppliciés ».
Dans ce quartier, aujourd’hui, se sont installés des associations, des commerçants, un petit théâtre, celui des Treize-Vents, mais aussi un lieu pour pouvoir jardiner ensemble : les Jardins partagés d’Horizon Vert, lieu d’implantation de cette association écologique qui s’étend sur 1,3 hectare.
Quartier 7 « Saint Cyr » à l’Est du Quartier Bastide, Rive Droite
Bordé par le Lot d’un côté et l’avenue de la Myre-Mory de l’autre, Ce quartier s’articule autour de l’ancien hôpital Saint-Cyr. L’un des joyaux architecturaux de la Ville neuve,. L’édifice a été construit jusqu’en 1840 grâce à la générosité de Pierre-Nicolas Saint-Cyr de Coquard et l’architecte du département d’alors, Gustave Bourrières.
Après des décennies de fonctionnement, « l’ancien hôpital » a été laissé à l’abandon. Un incendie de la toiture en 2021 a particulièrement ému les habitants du quartier. Il accueille maintenant l’Institut de formation des professionnels de santé, en plus de l’école d’infirmières de Villeneuve.
Le site du Château d’Eau. fait de briques rouges, cette grande tour ferait presque concurrence au clocher de l’église Sainte-Catherine ! Juste à côté se tient une bâtisse détonante, avec partie basse maçonnée qui contraste avec l’extension en verre et métal qui couronne l’édifice : c’est un ancien château d’eau construit en 1876 qui est resté longtemps inutilisé. Dans les années 80, il a été réhabilité pour y aménager des bureaux et des locaux annexes de la Compagnie générale des eaux. Lieu privilégié des familles, le square de la place de l’Égalité voit passer chaque jour de nombreux bambins, s’amusant avec les jeux installés. Parmi eux, sûrement des jeunes de l’Institution Sainte-Catherine, un établissement rassemblant des jeunes du collège au lycée et qui n’a cessé de grandir ces dernières années.
Quartier 8 « Les Fontanelles au centre Est, Rive Droite
Bordé par le Lot d’un côté et la rue de Romas de l’autre. e quartier est particulièrement dense. Il est surtout traversé par l’avenue de Fumel, une artère de circulation les plus fréquentées de la ville
Le parc des expos Georges LAPEYRONIE accueille tout au long de l’année des salons – de l’orientation, de l’habitat –, des foires mais aussi des événements spéciaux, des concerts de l’association Festivil’Neuve aux compétitions et expositions. Juste au-dessus de cette imposante bâtisse se trouve une autre structure, essentielle pour la vie du quartier, la Maison des jeunes.
La zone commerciale de Parasol, sur 7 hectares accueille des commerces en tout genre.. C’est Leclerc qui a été la première enseigne à investir cette zone d’activités, née au milieu des années 90, avec son centre commercial, toujours en place. Bien avant ça, cette zone de Parasol n’était autre qu’un terrain de tennis en terre battue, une piscine en bordure du Lot, une piste de danse et même une zone de loisirs pour la bonne société villeneuvoise.
Le collège Public Anatole FRANCE Avenue de FUMEL accueille entre 550 et 600 élèves.
photo du site collège A. FRANCE
Quartier 9 de Courbiac à l’Est, Rive Droite
De la RN 21 à la frontière de Saint-Sylvestre, traversé par la D en direction de FUMEL, bordé par le Lot mais aussi par les éléments naturels, les coteaux de Diodé et de La Dardenne
La structure incontournable est le Pôle de santé du Villeneuvois. Imaginé à partir de 2001 et inauguré en 2014, l’établissement est venu remplacer l’hôpital Saint-Cyr et la clinique, en cœur de ville. La capacité totale de ce qui est communément appelé par les Villeneuvois le « PSV » est de 373 lits, répartis en 264 lits et places pour l’hôpital et 104 lits pour la clinique.
À quelques centaines de mètres du pôle de santé, l’hippodrome de Sangruère. Une vaste étendue d’herbe pour le trot avec une piste de 1 150 mètres, d’une largeur de 16 mètres et une ligne d’arrivée de 250 mètres ! De juin à septembre, les courses s’enchaînent Le collège André-Crochepierre, qui voit de temps en temps atterrir des hélicoptères de l’armée dans le cadre des animations de classe défense.
Courbiac est aussi un quartier chargé d’histoire. Et cela commence au XIe siècle avec la construction de l’église Saint-Pierre de Courbiac, dépendance de l’abbaye bénédictine d’Eysses. Elle est rénovée dans les années 1870, notamment le décor intérieur néo-roman du chœur, sous la direction d’Adolphe Gilles, architecte de Villeneuve-sur-Lot, grâce à la participation de M. De Scorailles – dont l’école du quartier porte son nom. En 1970, l’édifice est enseveli sous les eaux du Lot à la suite de la construction du barrage de Virebeau. Désormais, dans la nouvelle église « Saint-Pie-X » ou «l’église neuve », architecture moderne a été conservé quelques rares éléments de Saint-Pierre – clef de voûte, fonts baptismaux et les cloches qui font résonner l’histoire de ce quartier.
photo observatoire du patrimoine religieux
Quartier 10 de Sainte-Radegonde/Monmarès au Nord- Nord Est, Rive Droite, dans les côteaux
C’est le plus grand quartier: 2 303 hectares, il regroupe deux hameaux, situés de part et d’autre des délimitations du quartier : Sainte-Radegonde et Monmarès. Il contraste avec le centre urbain de Villeneuve : de grands espaces, des champs à perte de vue à travers les collines. Riche de ses cultures avant tout : pruniers, céréales, élevage.
A Sainte-Radegonde, c’est avec l’école Marguerite-Brouillet que la vie s’anime. Une petite structure scolaire certes, mais qui déborde de projet. Le hameau est traversé par la route de Monflanquin, on aperçoit même la bastide du Haut-Agenais qui culmine à 200 mètres d’altitude.
église de Sainte Radegonde
église de Mommarès
Monmarès, Église Sainte-Anne, avec presbytère construit contre le chœur au début du XIXe siècle. Sa forme détonne, puisqu’au début des années 1960, l’architecte Carillon achève l’édification du clocher, abandonnant le projet de flèche pour une tour à l’italienne. Des paysages reposants, idéal pour des gîtes qui sont nombreux dans ce quartier.
Château de Mondou transformé en gîte et l’imposant château Cadrès avec son parc de 10 hectares
photo du propriétaire
Quartier 11 de « Soubirous » à l’Est, Rive Droite, dans les côteaux
En laissant la route de Casseneuil et les berges du Lot, la côte de la route de Pailloles, c’est comme partir pour un voyage à travers un subtil mélange de collines, d’espaces boisés et de champs de pruniers.
La rivière Lède attire nombre de pêcheurs amateurs et il n’est pas rare d’en croiser non loin du Moulin de Soubirous. Tous les « gens du Nord » qui transitent par la RN 21 passent obligatoirement par Soubirous. Un passage obligé pour rallier la bastide, les vacanciers ont certainement en tête l’image du Relais de Soubirous, un établissement qui accompagne les automobilistes et habitants du quartier depuis plus de 30 ans. Une station-service « multitâche », pionnière dans ce qu’il se fait aujourd’hui, créé par Michel Cazassus (son fils Christian a pris la relève). C’est lui qui s’est efforcé à pousser le dossier de la grande salle municipale – qui porte aujourd’hui son nom –, qui a créé le comité des fêtes, dirigé la société de chasse et qui tout au long de son engagement défendra bec et ongles le maintien de l’école Ferdinand-Buisson. Un établissement qui aujourd’hui encore accueille quelques bambins du quartier. Lui et d’autres participeront à la réfection de l’église Saint-Pierre de Soubirous qui, malgré sa petite taille, fait retentit les cloches dans la campagne villeneuvoise.
D'après le Dépêche par ICI