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Découvrir ou Redécouvrir Ensemble à BOUDOU Association loi 1901

D.R.E.B à BOUDOU (Tarn et Gne)

Bastides,Castrums , Sauvetés du 82

(Mise à Jour en Décembre 2024)

 

Merci à JM Garric attaché principal de l'Abbaye de Belleperche qui a eu l'amabilité de me procurer tous ces renseignements. Il précise : la désignation de "Bastides" s'appuie sur des connaissances scientifiques historiques et non sur le critère purement touristique.

 

Définition d'une bastide : 

Une bastide est d'abord un contrat social et juridique entre un ou plusieurs dominants (seigneurs) et une communauté de dominés (habitants d'un lieu). La question de l'agglomération est secondaire et en aucun cas significative. Le plan régulier, avec des rues médiévales perpendiculaires et une halle centrale bordée de couverts et des maisons à colombage ne sont pas spécifiques aux bastides.

 

Albias : bastide réelle, à la fois juridique et présentant une création "urbaine"


Angeville : bastide purement juridique, sur la base d'un village ecclésial préexistant, n'ayant fait l'objet d'aucun développement contemporain ni postérieur.

 

Bardigues : (possible bastide, sans certitude absolue),


Beaumont de Lomagne : développée sur la base d'un village antérieur


Castelsagrat : sur la base d'un village antérieur partiellement redessiné

 

Comberouger : (bastide de l'abbaye de Grandselve)

 

Corbarieu : (castrum modifié), 

 


Cordes-Tolosannes : bastide juridique, le statut étant donné à un village antérieur. pas de développement planifié.

 


Donzac : bastide juridique sur village antérieur. Aucune preuve de développement urbain. L'état actuel du plan de ce village découle de son remodelage au milieu du XIVe siècle pour sa mise en défense pendant la guerre de Cent Ans


Dunes : bastide à la fois juridique et planifiée sur village antérieur redessiné

 

Escazeaux : devint bastide grâce à Bernard d'Astaffort, vicomte de Terride, puis son fils Raymond Jourdain et l'abbé de Grandselve.

 

Garganvillar : (grande bastide de Belleperche, mais qui ne s'est pas peuplée ou a été dépeuplée),

 

Gariès : ancien castrum

 

Génébrières :

 

Gensac :

 

Labastide-de-Penne: ancien castrum

 

Labastide-du Temple : création neuve destiné à la colonisation agraire, avec lotissement de terres. Mais l'organisation primitive élaborée au XIIIe siècle a aujourd'hui totalement disparu, le village s'est déplacé le long de la route et ne ressemble donc plus à la bastide d'origine.


Labastide-saint-Pierre : création neuve, planifiée, beau modèle de bastide totale.

 

Lafrançaise : fondation neuve dont le plan est adapté au relief.

 

La salvetat-Belmontet : sauveté requalifiée au XIIIe siècle,

 

Léojac :

 

Molières : bastide avec agglomération neuve ouverte, sans fortification jusqu'au milieu du XIVe siècle.

 

Montain :

 

Montech : pas une bastide ! C'est une belle création castrale et urbaine du comte de Toulouse dans les années 1130 (comme Montauban et La-Ville-Dieu-du-Temple, qui ne sont pas non plus des bastides !).


Montjoi : c'est un castrum qui s'appelait autrefois Puycastel, et qui fut entièrement redessiné après 1250 et son statut changé. Il s'agit d'une bastide.


Nègrepelisse : d'abord bastide juridique et territoriale par le vicomte de Bruniquel, simple statut pour la communauté d'habitants. Puis création du village actuel par le pouvoir royal, au pied d'un château royal.

 

Nohic : village requalifié

 

Orgueil : sauveté requalifiée

 

Réalville : bastide tardive, 1310.


Saint-Sardos : pas une bastide ! En aucune façon !!! C'est une belle sauveté créée au début du XIIe siècle, sur laquelle, plus tard, s'est développé un village de manière désordonnée.

 

Saint-Etienne de Tulmont :

 


Septfonds : bastide, avec à l'origine un plan beaucoup trop grand qui n'a jamais été rempli, et ne s'est garni que très tard, après les Guerres de religion.


Valence-d'Agen : bastide

Varennes : village requalifié


Verdun sur Garonne: pas une bastide !!! C'est un site gaulois devenu ensuite un très important castrum. Il y eut un agrandissement le long d'une rue auquel on a donné localement le nom de "bastide" au sens de "lieu bâti". mais Verdun n’est pas et n'a jamais été une bastide.


Verfeil sur Seye : bastide


Verlhac-Tescou : vieux village castral ayant reçu le statut de bastide. Un remodelage était prévu mais n'a jamais été réalisé.



Montauban, Lauzerte, Montpezat-de-Quercy, ne sont pas des bastides.

 




 

Définition d'un castrum :

Terme latin. Bâtiment militaire conçu pour défense. Il s'agit d'un ouvrage de fortification destiné à résister aux attaques de l'ennemi et défendre un lieu précis.

 

Castelsarrasin : a reçu des agrandissements conçus sur un plan régulier au XIIIe

Caylus : a reçu des agrandissements conçus sur un plan régulier au XIIIe

 

Espalaisa reçu des agrandissements conçus sur un plan régulier au XIIIe.

 

Larrazet : à l'origine, bastide juridique sans aucun village aggloméré, le peuplement était dispersé sur le territoire, ce n'était, comme dans la plupart des bastides, qu'un contrat social. Le village actuel de Larrazet est vraisemblablement une création tardive du milieu du XIVe siècle destinée à rassembler les habitants à l'abri de fortifications. On ne peut donc pas considérer ce village comme l'expression d'une bastide planifiée.

Lavit :  a reçu des agrandissements conçus sur un plan régulier au XIIIe.

 

Mirabel : il s'agit d'un castrum (village fortifié) qui a été agrandi au XIIIe siècle par un important lotissement de terres. Le terme de bastide est donc ambigu.

 

Monclar de Quercy : n'est pas une bastide. C'est un castrum qui s'est formé autour d'un château établi sur la motte qui existe encore au centre du village.


Montalzat :

 

Montpezat de Quercy: a reçu des agrandissements conçus sur un plan régulier au XIIIe

 

Villebrumier : a reçu des agrandissements conçus sur un plan régulier au XIIIe

 

 

 

Définition d'une sauveté :

Créees dans le Sud de la France, c'est un enclos de sauvegarde, avec le bénéfice de la Paix et la juridiction tutélaire. Selon l'historien du Moyen Age, Charles Higounet, ce sont " de petits villages d'hôtes, de création préméditée, placés sous la protection de l'église, protection symbolisée par la plantation de croix délimitant leur territoire".

A la fin du XIIème siècle, le climat de violence et d'insécurité s'étend ; les sauvetés créaient des aires de Paix mais restaient trop exiguës pour accueillir des travailleurs sur des terres appartenant à l'Église ou à des congrégations. 

Le Concile de Narbonne en 990 relance la valorisation des sauvetés et grâce à des échanges, accords et donations entre abbés et laïcs, elles sont ainsi redéfinies. D'après le site de la mairie de Saint Sardos par ICI

 

Plan de site                                             
VOIR AUSSI : Les futures balades, les balades réalisées, les 195 communes du Tarn et Gne

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