Plaines et terrasses de la GARONNE en TARN et GARONNE,
et dans la région OCCITANIE Pyrénées Méditerranée ex MIDI PYRENEES
(en cours de construction)
Historique:
Après la chute de l’empire Romain, l’actuel château de Lériet, était le lieu de campement des Vandales qui firent tant de ravages dans le sud de la France ! Il figure dans les très anciennes chartes et textes médiévaux en particulier le Cartulaire de l’Abbaye de Saint-Sernin qui précise que ce lieu agricole était une zone franche d’impôts et n’était tenu d’aucune redevance (no dona sened). Le Cartulaire fut en vigueur de l’an 844 à 1200, et dans ce lieu vont ainsi se développer le château et en pourtour immédiat un centre d’habitations rassemblées formant la paroisse de l’église Saint-Fabien et Saint- Sébastien…
Plus tard, le domaine est intégré à la Seigneurie de Belfort sous la main de la famille noble Pagès de Beaufort qui restera en possession de ce bien durant huit siècles !
Cette grande famille élabora dès 1316 le Coutumier de Belfort, auquel Lériet était soumis et qui disposait entre autres règles pénales, civiles et fiscales que chaque maisonnée devait s’acquitter d’une redevance à l’Abbaye de Moissac.........
Cependant, l’endroit n’est plus aussi prospère qu’auparavant: en effet, l’épidémie de peste noire commencée en 1363 à Puymirol (actuel Lot-et-Garonne) gagna toute la contrée. Tant et si bien qu’au final la pandémie aura décimé une grande partie des habitants et à Lériet, on recense des maisons abandonnées faute d’habitants terrassés par la bactérie ou s’étant enfuis devant l’avancée de celle-ci...
Au XVIIème siècle, un roturier mais riche bourgeois de Moissac achète le domaine de Lériet. Mais par testament, il échoit finalement en 1720 à une famille noble, les Lavolvène, que l’on retrouvera ensuite dans les recueils nobiliaires sous le nom de Lavolvène de Leyraguet
On entreprend alors la déconstruction de la partie aérienne du château de Lériet pour le reconstruire suivant une architecture en vogue au Siècle des Lumières. La page médiévale est tournée…
La dynastie des Lavolvène de Leyraguet conservera le domaine de Lériet jusqu’à la fin du XIXème siècle, mais ruinée par la Révolution française, elle se voit contrainte de le vendre à un gros exploitant agricole de Moissac nommé Guilhaume Verdier. Il le cèdera au XXème siècle, en juillet 1946, à la Caisse d’Allocations Familiales de la Ville d’Oran (au temps de l’Algérie Française) qui utilise l’immense bâtisse comme colonies de vacances pour les enfants de l’Oranie venant découvrir la métropole...
Avec le tragique exode des Pieds Noirs suite à l’indépendance de l’Algérie, ce seront alors la Ligue Française de l’Enseignement (La Ligue) et la Fédération des Œuvres Laïques (FOL) qui reprennent le château et perpétuent les colonies de vacances et centres aérés jusqu’aux années 70. A l’aube des années 80, le corps principal du château prend feu, et ne sera pas réhabilité.
En 1990, la Ligue et la FOL décident de vendre l’entier domaine à Patrice Bergès, entrepreneur forestier et sylviculteur était également passionné de bambous et va installer sur quelques parcelles sa collection de graminées forte de 80 variétés. Il décède accidentellement dans les derniers jours de l’année 1994 et ce sont alors ses parents qui continuent d’entretenir et mettre en valeur cette jeune bambouseraie et qui accueillent gratuitement les premiers visiteurs.
Le site de Lériet entame alors un nouveau rayonnement, puisque ce jardin botanique baptisé « Lériet Bamboo Park » et doté d’un site internet se voit reconnu et référencé officiellement par The European Bamboo Society.
A partir de 2006, le domaine est loué à une société d’exploitation touristique du site.
Construction:
En ruine
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Plan de site
VOIR AUSSI : Les futures balades, les balades réalisées, les 195 communes du Tarn et Gne, CASTELSARRASIN