Plaines et terrasses de la GARONNE en TARN et GARONNE,
et dans la région OCCITANIE Pyrénées Méditerranée ex MIDI PYRENEES
(en cours de construction)
Visite guidée de la ville des 4 couvents
14 participants du 9 Novembre 2022
(en reconstruction)
La météo prévoit de la pluie !! Qu'à cela ne tienne ! Notre ardeur est intacte. Une pensée particulière pour Chantal et Michel positif au Covid, et à Marcel qui s'est blessé sans gravité suite à une chute "intempestive".
Bienvenue à Josiane, nouvelle adhérente.
Rendez vous à 10h15 au port fluvial de Jacques Yves COUSTEAU. Tout le monde est là et nous partons sous un ciel gris mais sans pluie !
et Marina K. de l'OTI de la confluence MOISSAC/CASTEL, notre guide nous emmène découvrir la seule sous préfecture du Tarn et Garonne que nous connaissons tous, bien sur !!
Au pied de la passerelle métallique (1889): Construite par la Maison Eiffel d’après les plans de l’architecte Besse.
photo site "jpdugene"
Elle nous explique la création de cette ville;
Dès l'an 961 une église (Saint Sauveur) avec un groupe de maisons est mentionnée. Mais c'est au 12e/13e siècle qu'apparaît un château fort avec des remparts (une muraille de 2 kms de long et et était bordée d’un profond fossé de 30 mètres de large).
Il y avait 4 portes: (vers Moissac: la porte Moissagaise, vers la Garonne: la porte Garonne ou porte Saint-Sauveur, vers Toulouse: la porte Tolosanne ou porte Saint-Louis, vers Lafrançaise: la porte d’Agre ou porte de la Grande Horloge/porte des Capucins). voir article ASPC (Association Sauvegarge du Patrimoine de Castelsarrasin) par ICI
Devenu inutile pour la communauté après 1630, le rempart disparaît, petit bout par petit bout et le château aussi. La Tour de MICHEAU, tour d’angle de la Sous-Préfecture, reste aujourd’hui, le témoin incontournable d’un glorieux passé.
La guerre de 100 ans, la peste noire, et les guerres de religion marquent la ville. Elle restera catholique et rivale de Montauban. Elle accueillera le diocèse, et le parlement de Toulouse (à l'ancien couvent des Carmes).
Le 19e siècle restera le siècle de la prospérité de la cité grâce au canal entre deux mers et l'arrivée du train, arrive l'industrialisation.
L'usine métallurgique Sainte Marguerite, à son apogée emploie pas moins de 3 900 salariés en 1917. Elle frappe monnaie durant les guerres.
Au 20e siècle, elle va développer le tourisme avec la création d'un port fluvial sur le canal, Jacques Yves COUSTEAU (40 emplacements dans les années 1980 pour atteindre 75 emplacements en 2017).
Marina nous emmène Rue de la Discrétion (anciennement Rue de la Modération, au Moyen Age appelée Rue del Mech) un rare vestige des ruelles médiévales (au même titre que les rues de la Solitude et du Devoir). Elle rejoint les 2 grandes rues de l'époque. On peut apercevoir (derrière le palmier) une belle fenêtre à meneaux.
Elle nous fait ensuite découvrir l'hôtel MARCEILLAC de style "Art nouveau". Il vient d'obtenir sa troisième étoile et il est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 18 mai 2006. Hôtel inauguré en 1912 par Pierre Adrien MARCEILLAC, construit par l'architecte montalbanais, Antonin Maurou. Marie Hélène MARCEILLAC nous accueille chaleureusement et nous fait découvrir son atrium, son jardin en toute simplicité malgré notre visite improvisée. Un très bon moment mais nous devons continuer notre découverte de la cité.
Photos Claude F.
Nos pas nous emmènent maintenant sur la place de la Libération. A partir du 14e, elle devient place publique et vers 1612 place marchande (située auparavant autour de l'église Saint Sauveur). Mais cette place est elle maudite ?
Une première halle est construite à cette époque, avec des piliers en briques. Au centre, une sorte de pigeonnier carré, surmonté d’un humble beffroi contenant une cloche. Un escalier, adossé à l’un des piliers centraux, permet l’accès à la « Maison Commune » composée de deux salles : « le petit parquet » (archives, cadastres) et le « grand parquet » (salle de réunions). La halle est ceinturée de maisons munies de couverts. Le 9 décembre 1793, un incendie d’origine criminelle ravage le toit de la halle et la Maison Commune. La halle est reconstruite en 1795, plus grande et sans sa partie surélevée, jugée trop petite pour abriter la mairie post-révolutionnaire.
photo du site jfsaby.com
En 1904, une halle métallique et moderne est construite, d’après les plans de l’ingénieur des Arts et manufactures Alexandre DUMEZ. Celle-ci s’effondre sous le poids de la neige en 1967 un dimanche matin jour de marché ! Heureusement il n'y a pas eu de blessés ni de mort car le bâtiment en se craquelant a permis à tous de s'échapper à temps.
photo site gralon
Depuis l’espace redevient une place publique non couverte bordée d’un parking. Aérée et spacieuse, elle dégage désormais une impression de liberté et de modernité.
La mairie actuelle: L’hôtel de ville a été construit de 1824 à 1827 par l’architecte Rivet. L’édifice est complété, en 1847, par une horloge éclairante, œuvre de la célèbre maison d’horlogerie parisienne Lepaute. En 1853, le sculpteur toulousain Palat encadrera celle-ci des statues de Mercure, dieu romain du commerce, et Cérès, déesse romaine de l’agriculture.
photo mcmg82 (2018)
A gauche de la mairie (quand on la regarde) se trouve le passage des Carmes (piéton) qui mène sur une cour intérieure où l'on peut voir la tour restaurée, ancien clocher du Couvent des Carmes.
Photos Claude F.
A l'angle de la Rue DESCAZEAUX, le cadran solaire de l'hôtel particulier de BEAUFORT, en brique marque l'heure et la demi-heure, avec la maxime "le temps passe et le courage demeure".
photo mcmg82 (2022)
Au 18 place de la Liberté, la façade du 15e siècle, avec ses fenêtres à meneaux s'offre à nous! (Je suis passée si souvent dans cet endroit et je n'avais jamais levé la tête : quel dommage!
photo mcmg82 (2022)
Nous continuons Rue de la Révolution (au Moyen Age s'appelle rue Droite), au 49 une maison de pan de bois à croix de Saint André avec encorbellement attire notre regard.
photo mcmg82 (2022)
Nous finissons la ballade par l'église Saint SAUVEUR dédiée à Saint ALPINIEN, fêté le 27 avril. Plus par ICI
Les autres découvertes de CASTELSARRASIN que nous verrons sûrement une autre fois par ICI
Merci à Marina K. de l'OTI (Office de Tourisme Intercommunal) Moissac - Terres des Confluences pour avoir partagé sa passion et nous avoir fait découvrir le patrimoine caché de CASTELSARRASIN. A bientôt pour de nouvelles aventures !
Les 4 couvents :
les Carmes (1281),
Espace ESCAZEAUX Rue du même nom,
entrée vestige du couvent Photo Google
Les Capucins (1602), (n'existe plus) se situait sur l'actuelle Place des Belges au Nord vers LAFRANÇAISE
Les Dominicaines (1603) (n'existe plus) occupaient l'ancien hôpital Saint Louis, actuellement la médiathèque
vue bd Marceau FAURÉ photo GOOGLE
les Ursulines (1800)
photo site de la mairie de Castelsarrasin
Les renseignements proviennent des sites internet suivants :
Brochure de l'office de tourisme ICI
brochure de la ville par ICI
D'après le site de a mairie par ICI
D'après la dépêche par ICI et par ICI
D'après WIKIPEDIA par ICI
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