PARISOT (82160)

Visite du Mardi 27 septembre 2022
(7participants)

Pays du ROUERGUE en TARN et GARONNE, limitrophe de l'Aveyron
et dans la région OCCITANIE Pyrénées Méditerranée (ex MIDI-PYRENEES)

PARISOT sa situation

par GOOGLE Maps : ICI

Le village est situé à l'extrême nord-est du département, sur l’axe VILLEFRANCHE de Rouergue (12)–MONTAUBAN 82000, sur le plateau du Causse.

Son altitude varie entre un minimum de 230 mètres et un maximum de 425 mètres pour une altitude moyenne de 328 mètres couvre une superficie de 27,86 km².

La commune est traversé par la D926 qui relie d'ouest CAUSSADE 82300/CAYLUS 82160 au Nord Est VILLEFRANCHE de Rouergue (12).

Le village est au croisement de la D84 qui le relie à l'Est vers NAJAC (12- AVEYRON) et VILLEFRANCHE de Rouergue (12) et la D 33 qui le relie au Sud vers SAINT ANTONIN Noble Val 82140 et LAGUÉPIE 82250.

Le village vue d'en haut :

Les différents hameaux de la commune :

Causseviel,
Cornusson,
Labro,
Neuviale,
Tesseyrolles

Les cours d'eau traversant le territoire :

La SEYE,
Ruisseau de Barayrou,
Ruisseau de Bosc Blanc,
Ruisseau d'Escaude,
Ruisseau de Fonpeyrouse,
Ruisseau de Bagnères,
Ruisseau de Pomeyrasse

Les communes limitrophes:

Au Nord Est VAILHOURLES (12 Aveyron),
à l'Est CASTANET 82160,
au Sud GINALS 82330,
à l'Ouest CAYLUS 82160,
au Nord Ouest PUYLAGARDE 82160;

Le village est situé

à 22 minutes soit 20 km de Saint ANTONIN Noble Val (82140) où siège la communauté de commune,
à 50 minutes soit 52 km de MONTAUBAN 82000 (préfecture), à
1 heure 30 minutes soit 110 km de TOULOUSE (31) capitale régionale.

PARISOT La vidéo : (après la balade prévue le 27/09/2022 )

PARISOT son toponyme : (d’après le livre Toponymie du Tarn et Garonne de Paul BURGAN et André LAFON et le dictionnaire des Paroisses de Gayne)

La forme la plus ancienne apparaît dès 922 sous la forme de "Parisoto" pour devenir en 1349 "castri de Paris" et Parizot vers 1650.

Ce toponyme peut être un dérivé de la ville de Paris avec le suffixe ot.

Ce nom aurait été donné pour qu'il profite de la renommé de PARIS.

Ce nom étant issu du nom d'un peuple gaulois des "Parisii" (radical pario désignant un chaudron).

Une autre étude privilégiée et la plus probable le nom serait issu de l'anthroponyme de PATRICIUM (Patricius étant l'évêque irlandais 5e siècle), Paris n'avait pas à cette époque l'importance qu'elle a aujourd'hui. "Patricius" serait le nom d'un officier romain qui aurait construit ou occupé le premier le castrum.

PARISOT son histoire : (d’après le livre Toponymie du Tarn et Garonne de Paul BURGAN et André LAFON et le dictionnaire des Paroisses de Gayne, le site de la mairie)

En 1157, le village était composé de deux parties distinctes. Intra-muros, vous aviez "Le Castel" appelé plus tard le Fort et la partie extérieure des murs d'enceinte était appelé "le faubourg", dit paroisse du Tour.

On a découvert sur le territoire de la commune des vestiges d'habitat préhistorique, et sur l'emplacement du château des ruines gallo-romaines. Le castellum est cité dès 961.
Le village initial se serait situé autour de l'église primitive de Saint Martin qui aurait été un prieuré de monastère. Suite à des usurpations de biens au 9e et 10e siècles une famille seigneuriale se serait installée au castrum. Mais rien ne corrobore cette hypothèse.
Puis les terres furent vendues à la commanderie de LACAPELLE LIVRON 82160. Le village était important au Moyen Age. Attaqué sans cesse par les routiers au 14e, la chapelle castrale du 12e et dédiée à St Andéol devint l'église paroissiale plus près du village. En 1349 Parisot était la plus grande paroisse rouergate du secteur avec240 feux.
Parisot était aussi connu au 15e/16e siècle pour avoir appartenu à la famille de la Valette, bourgeoisie de RODEZ (12-AVEYRON);
Il y avait 1291 paroissiens en 1852.

PARISOT et son blason : d'après le blog de Daniel JURIC

au 1er de gueules au gerfaut d'argent, la patte dextre levée,
au 2e de gueules au lion d'or, lampassé d'argent.

PARISOT et ses personnalités notoires :

Jean de La Valette Parisot (1494-1568) né au château de Labro fut grand maître des chevaliers de l’ordre de St Jean de Jérusalem et fondateur de la ville de La Valette capitale de Malte. Plus par ICI
Bertrand de Paris de Rouergue (13é siècle) troubadour(en) plus de renseignements ICI page 247
Hippolyte Cambe (1844-1912) :homme politique français né le 26 septembre 1844 à Parisot et décédé le 11 octobre 1912 à Parisot. Docteur en droit en 1870, il est avocat, conseiller général et député de Tarn-et-Garonne de 1890 à 1893, siégeant sur les bancs républicains. (Plus de renseignements ICI)

PARISOT Aujourd'hui :

En 2019, 581 Parisotines et Parisotins vivent de l'agriculture : il reste en 2022 une trentaine d'exploitations agricoles plus spécialisées dans l'élevage d'ovins, de bovins, caprins. La vente directe de leur production voir plus par ICI

Le tourisme permet également de vivre à Parisot avec plusieurs chambres et tables d'hôtes par ICI et 3 restaurants par ICI (j'ai testé fourchettes et Cie et je n'ai pas été déçue - bonne et copieuse cuisine et accueil chaleureux)

Fait partie de la communauté de communes du Quercy Rouergue - Gorges de l'Aveyron cliquer ICI

Depuis 2015 fait partie du Canton "QUERCY ROUERGUE"

Arrondissement MONTAUBAN 82000

Fête locale : le premier week-end du mois de Juillet.

Le marché a lieu le Vendredi matin.

Les marchés les plus proches ont lieu

le Lundi à CAUSSADE 82300 (30km et 30 minutes),
le Mardi à CAYLUS 82160 (10 km à 10 minutes),
le Mercredi à LAGUÉPIE 82250 (23 km à 25 minutes),
le Jeudi à VILLEFRANCHE de Rouergue (12) (20 km soit 20 minutes),
le Samedi à VAREN 82330 (15 km soit 20 minutes)VILLEFRANCHE de Rouergue (12) (20 km soit 20 minutes) CAYLUS 82160 (10 km à 10 minutes),
le Dimanche à SAINT ANTONIN Noble Val 82140 (20 km soit 22 minutes)

PARISOT son patrimoine :
Circuit de la ville (d'après tourisme Causses et Gorges de l'Aveyron) :

Ancienne cabine du poids à Bascule construit en 1878 ;
Mairie ancienne école de garçons : construit entre 1866 et 1872 par l’architecte départemental Théodore Olivier. L’école actuelle est située à gauche
Rue de la Mairie anciennement Rue droite était le principal axe commercial et artisanal de Parisot: Elle suit l’ancien tracé des anciens fossés. Les façades des maisons des maisons mitoyennes servent de mur d’enceintes. Sur la gauche en début de rue une des dernières devantures qui étaient une auberge au 19e puis une épicerie au milieu du 20e.
Plus loin sur la droite une maison en pan de bois datant de l’époque médiévale : Au fil du temps les encorbellements ont reculé pour faire place à des balcons
La bâtisse d’angle (situé derrière l’église) est appelée vielle mairie depuis le 17e siècle: A la fin du 19e siècle elle sert encore pour divers services communaux, notamment de prison. La contestation des habitants a annulé la vente aux enchères de 1921 et donc resté propriété de la commune.
Dans la rue du Belvédère une croix sculptée en pierre de taille calcaire de la fin du 15e siècle ou début de 16e. Inscription INRI sur la face et sur le derrière la vierge à l’enfant
Château primitif : Du château mentionné en 961, il ne reste aucun vestige en élévation. Seuls reste la base d’une des 2 tours et quelques assises de pierre. Pendant les guerres de religion, les protestants brulent et rasent le château. Reste le belvédère qui rappelle sa position dominante.
Église Saint Andéol : l’église paroissiale est à l’origine une chapelle castrale qui pourraient être celle des VALETTES coseigneur de PARISOT à la fin du 14e. Elle est agrandie au 16e Le portail, déplacé et remonté en façade sud) appartient vraisemblablement à la chapelle primitive. Son plan irrégulier est lié au contraintes du terrain.

Église Saint-Andéol du Vivarais : Est dédiée au martyr de ce nom, apôtre du Vivarais; Elle fut choisi comme église paroissiale en 1380, alors qu'elle n'était que la chapelle du château. A partir de 1518 elle fut agrandie et la situation topographique explique l'irrégularité du plan et la déviation de l'axe. Elle devint prieuré et conserva le nom de Saint Martin (nom de l'ancienne église). Aujourd'hui l'église se présente avec deux parties bien distinctes. La première du 14e (les 2 dernières travées) et la seconde du début du 16e (la 1er travée et le chœur à 5 pans). C'est à cette époque que l'ensemble a été voûté d'ogives évidées et filetées avec en général des culots de retombée ornés de motifs flamboyants. La nef est accompagnée de 3 chapelles latérales d'époques diverses. Les fenêtres à meneau ont un remplage rayonnant qui a été en grande partie reconstitué. La façade possède un portail à voussures du 14e orné d'un cordon de l'archivolte de masques humains. Le clocher s'adosse à la seconde travée. La base carrée est occupée par l'une des 3 chapelles de l'église; Les cloches sont logées à l'étage supérieur qui est séparé du reste par un bandeau et s'amortit par une flèche en charpente, recouverte d'ardoises de 4 pans à la base pour finir en octogone. Mobilier du 18e. La croix de possession date du 14e en vermeil sur âme de noyer décorée de gemmes et de rinceaux et ornées au 16e de figures émaillées. D'après GAYNE

9. Anciens commerces : ces deux maisons en contrebas du belvédère formaient une auberge au 19e. La grande porte en anse de panier signale une ancienne épicerie.

10. le château de l’Astorguié : Associé à la célèbre famille des Valette-Parisot. Construit vers 1500 pour Jean de la Valette-Labro chevalier de Rhodes. Le grand parc situé en dessous étaient destiné pour la culture de la « rose centifolia ». Cueillis le matin les pétales étaient destinées à la fabrication de l’eau de rose. Ne se visite pas. Plus par ICI

11. Maison au balcon décoré : Cette maison comprend un étage avec un balcon soutenu par de grands corbeaux en pierre aux extrémités décorés de fleurs sculptées ou de rosaces. (datation 19e ou début 20e)

12. maison des consuls : sur la place de l’église représentative du 15e ou début du 16e . Elle aurait abrité les réunions des consuls, charger d’administrer le village.

13. La porte de Genebrière mentionnée en 1157 est l’unique porte conservée.

14. La halle, reconstruite en 1881, construite par l'agent voyer Molès en 1881, sur l'emplacement de l'ancienne halle du 17e ou 18e siècle. Elle reprend un modèle régional traditionnel et ressemble aux halles voisines. Les marchés s’y déroulent jusqu’au milieu des années 1960. Inséré dans le mur-bahut nord, deux mesures à grains, et des jeux de dames sont gravés sur le dessus de certaines margelles en pierre.

15. Maison à porche et galerie : Cette maison se distingue des maisons mitoyennes aux façades régulières. Reconstruite au cours du 19e elle compte 2 grands balcons aux étages et des colonnes en pierre de taille en rez-de-chausée. La maison appartient au début du 19e siècle à Mr Pigassou, aubergiste puis au chaudronnier du mêmes nom et à partir de 1920 au chaudronnier Batut.

16. Foirail : Place principale où s’effectuait les échanges. Il accueillait un marché aux bœufs et des foires de tous les 9 du mois. Aujourd’hui c’est un lieu de mémoire.

17. Chapelle Notre Dame de Pitié: s'appelait aussi Notre Dame des Olmes ou la Capelette. Édifiée en 1521 par un chanoine de Montpezat, au centre du foirail, la chapelle dédiée à Notre Dame de Pitié est un lieu de pèlerinage ouvert au culte jusqu’au 19e , servait de salle de catéchisme au 19e. En 1897, les habitants souhaitent assurer la sauvegarde. Elle fut démolie en 1932 et remplacée par une autre beaucoup plus petite et ouverte sur 3 côtés. L'autel abrité permet de célébrer la messe le jour de Saint ROCH après la bénédiction des animaux. Sur les murs sont gravés les noms des soldats morts à la guerre.

18. Monuments aux morts : Œuvre originale construite en 1930 d’après les plans d’Achille Massini, architecte de VILLEFRANCHE de Rouergue est une évocation de l’ancienne chapelle dont elle a conservé l’autel. En 2018 une nouvelle œuvre d’art remplace les traditionnelles plaques de marbres au profit de 51 lames en acier corten représentant les morts pour la France, signature de l’artiste Dalla Costa.

Chapelle Saint Martin : dans le cimetière: église primitive de Parisot, à 1 kilomètre. L'insécurité provoquée par la guerre de 100 ans, amena la population à se grouper sous la protection du château et délaissa ainsi l'église qui perdit son titre paroissial au 14e siècle. Elle s'écroula vers la fin du 16e par faute d'entretien. Seul le choeur privé de sa voûte subsiste encore. Ce reste d'église servi de tombeau pour les prêtres. On peut y voir des pierres tombales ornées de la croix de Malte;

Chapelle Saint Clair est une chapelle de pèlerinage existant avant 1526 se trouve au sud est du village. Délaissée à la Révolution, restaurée en 1883, elle s'écroula en partie en 1934. Elle fut rebâtie l'année suivante avec des matériaux de remploi sur des dimensions réduites (une courte nef et un chevet à 3 pans. Le 1er juin ou le dimanche suivant la messe y est célébrée pour la fête du Saint patron PARISOT; Saint Clair serait venu d’Afrique évangéliser l’Aquitaine. Il aurait été martyrisé à Lectoure en Gascogne. Son culte se répandit dans tout le Midi de la France. Il aurait été le premier évêque d’Albi, fêté le 1er juin. Une association entreprend sa restauration à ce jour (2022)

Croix de chemin dans le village, au lieu dit La Baroulie,

Le château de CORNUSSON Plus de renseignements par ICI

Le château de l'ASTORGUIÉ Plus de renseignements par ICI

Le château de LABRO Plus de renseignements par ICI

les pigeonniers (Vigueris)

PARISOT autres particularités :

LE LAC plus de renseignements ICI

Les renseignements sur Parisot proviennent des Sites INTERNET :

la mairie site officiel ICI, cdg82 ICI,

Communauté de commune ICI, INSEE, SIGE, Wikipédia, armoirie et devise, Wikipédia armoirie du Tarn et

Garonne, Patrimoine de France, Patrimoines midi Pyrénées, patrimoine religieux, France this way, Petit

patrimoine, Listes des monuments du 82, les lavoirs, les ponts, Château de France, Office de tourisme,

Tourisme de France, Tourisme en Tarn et Garonne, Diocèse de MONTAUBAN ICI, Détective guide, Vivre au

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Rando pédestre, Producteur du 82, Bienvenue à la ferme, Gites de France, AMIVAC, Chambres

d’hôtes, Booking.com, Chambre d’hôte LIKHOM, Gîte LI, d’après le site FACEBOOK de Rémi Constant BELREPAYRE,

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