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MONTAUBAN personnages célèbres nés avant 1900
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MONTAUBAN (82000)
Les personnages célèbres nés avant 1900
Plaines et terrasses du TARN en TARN et GARONNE,
et dans la région OCCITANIE Pyrénées Méditerranée ex MIDI PYRENEES
(en cours de construction)
- Alphonse JOURDAIN (1104-1148) Né au Levant (lors de la 1ère croisade) et baptisé dans le Jourdain (d’où son surnom). Son nom était "comte de Toulouse". Comte de Toulouse, de Rouergue, d'Albi, de l'Agenais et du Quercy, marquis de Gothie, de Provence et duc de Narbonne de 1108 à 1148 a créé la Ville de MONTAUBAN en 1144. Il est fils de Raymond IV de Saint-Gilles, comte de Toulouse, puis par la suite également comte de Tripoli et de sa troisième épouse, Elvire de Castille. Du côté de Toulouse, en 1141, le roi Louis VII de France, marié à Aliénor, duchesse d’Aquitaine, petite-fille de Guillaume IX et de Philippe de Toulouse, intervient dans le Toulousain pour faire valoir les droits de sa femme sur la région, obligeant Alphonse à se défendre. Alphonse Jourdain accorde en 1141 des franchises communales à la ville de Toulouse, probablement en récompense de la fidélité de la ville pendant le siège de la ville par le roi. Le 2 septembre 1143 à Fourques, il reçoit en fief de Raimon de Montredon, l’Argence, un petit territoire entre Beaucaire et Saint-Gilles. En 1143, il se rend en Espagne pour soutenir son cousin le roi Alphonse VII de Castille en guerre contre le roi Garcia V de Navarre Garcia. En 1144, il fonde Montauban, la première bastide. Il lui donna le nom de Montalba, le "Mont des Saules" ou "Mont Blanc", par opposition au nom de l'abbaye voisine de Montauriol, le "Mont Doré". La ville fût construite, comme toutes les bastides, sur un plan régulier dont les rues coupées à angle droit se rejoignent au coeur de la ville sous les "Couverts", l'actuelle Place Nationale. La charte de 1135 donne une municipalité annuelle à la ville. Tentée par le catharisme, Montauban reste fidèle au Comte de Toulouse, lors de la croisade contre les Albigeois, malgré une période d'occupation par Simon de Monfort. (D'après Facebook Rémi Constant BELREPAYRE)
- Étienne de VIGNOLLE (1390-1443) dit La Hire, né dans les Landes à Prechacq et mort à Montauban le 11 janvier 1443, est un homme de guerre français, compagnon d'armes de Jeanne d'Arc.: plus de renseignements ICI et ICI
- Jean-Baptiste PONCET-DELPECH (1743- 1817): un homme politique, avocat, magistrat, économiste, homme de lettres, poète, musicien, franc-maçon et peintre français. Né le 13 septembre 1743 à Montauban et mort dans la même ville le 11 mars 1817. Il défend notamment le projet de création d’un département autour de sa ville natale à laquelle il est très attaché. Plus de renseignements ICI
- Olympe De GOUGES (1748-1793) : Pressentie pour entrer au Panthéon, elle fut la première des féministes et le paya de sa vie. Guillotinée en 1793 sous la Terreur, Olympe de Gouges avait commis le crime de rédiger une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Ses combats contre toutes les injustices annonçaient ceux de notre siècle. selon le site herodote. net cliquer ICI, selon wikipédia cliquer ICI, selon Mariane.net cliquer ICI. Plusieurs écoles portent son nom en France.
- André JEANBON, dit Jeanbon Saint-André (1749-1813) : né à Montauban le 25 février 1749, mort à Mayence le 10 décembre 1813, est un pasteur, un révolutionnaire puis un notable français. Fit adopter le pavillon tricolore qui est depuis lors le drapeau français ! plus de renseignements ICI; Musée virtuel du protestantisme ICI
- Pierre-Joseph VIALÈTES de MORTARIEU (1768-1849): est un homme politique et administrateur français, né à Montauban le 13 juin 1768 et mort dans la même ville le 3 juillet 1849. Au début de la Révolution, après la création d'une garde nationale à Montauban en 1790, il est nommé capitaine et délégué pour représenter la ville à la fête de la Fédération, le 14 juillet 1790. Les troubles qui vont suivre vont le forcer à rester à Paris jusqu'à la fin de la Terreur. Il est alors introduit dans les cercles parisiens. Il se marie le 18 janvier 1791 avec sa cousine, Agathe Joséphine de Cohorn-Lapelun, fille du comte de Lapelun et de madame de Barras. Il retourne à Montauban après le coup d’Etat du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799). Il s'est alors rallié à Bonaparte. Montauban, ancien siège de la généralité de Montauban et troisième ville du Sud-Ouest par l'importance de sa population, n'est plus, après la création des départements par l’Assemblée constituante le 15 janvier 1790, qu'un chef-lieu de district du département du Lot. Il est de nouveau délégué par la ville de Montauban pour la représenter au sacre de Napoléon Ier, le 2 décembre 1804. Il est élu membre du conseil municipal à son retour. En 1805, il devient maire de Montauban. C'est alors un défenseur de la création d'un département avec Montauban comme chef-lieu. À peine élu, il se rend avec une délégation à Saint-Cloud pour inviter l'empereur à visiter la ville. En novembre 1807, l’archichancelier de l’Empire, Cambacérès annonce sa visite, sans prévenir le préfet du Lot, laisse espérer celle de l'empereur. En janvier 1808, Napoléon annonce qu'il va se rendre dans le Sud-Ouest. Pierre-Joseph Vialètes de Mortarieu décide de préparer cette visite sans savoir si elle va passer par Montauban. L'empereur et l'impératrice Joséphine arrivent à Montauban le 29 juillet. Ils passent la nuit à la sous-préfecture, l'ancien hôtel des intendants. Les accompagnateurs sont reçus dans l'ancienne Cour des Aides.
Pierre-Joseph Vialètes de Mortarieu est reçu par le ministre secrétaire d'État Maret pour discuter de la création d'un nouveau département avec Montauban comme chef-lieu. Le département de Tarn-et-Garonne est alors tracé en prenant des cantons dans les différents départements qui l'entourent. Napoléon quitte la ville dans la soirée, en se déclarant satisfait de sa visite et en promettant de rétablir Montauban comme chef-lieu d'un nouveau département. Le Sénat promulgue le 4 novembre 1808 un sénatus-consulte créant le département de Tarn-et-Garonne qui est envoyé pour signature à Napoléon qui se trouvait à Burgos. Le décret impérial est signé le 21 novembre. Félix Le Peletier d’Aunay est le premier préfet, nommé le 26 novembre. Pierre-Joseph Vialètes de Mortarieu est maire de Montauban jusqu'en 1811. Napoléon le fait baron d’Empire avec majorat et officier de la Légion d'honneur en 1814. Il est élu député au Corps législatif par le Sénat conservateur en 1811 et est de nouveau maire entre 1813 et 1815, puis de juillet 1815 à 1816. Il est président du conseil général de Tarn-et-Garonne en 1816-1817, puis en 1818-1819 et député de ce département de 1816 à 1822. Le 13 juillet 1819, il est nommé préfet de l'Ariège. Il est admis à la retraite en 1830. Il revient alors à Montauban et est élu conseiller municipal. Il est inhumé dans le cimetière de Montauban. Plus de renseignements par ICI.
- Jean-Auguste-Dominique INGRES (1780-1867) est un peintre français néoclassique Plus de renseignements ICI. A son musée à MONTAUBAN voir par ICI.
- Victor BRUN (1805- 1881): préhistorien, consacre une grande partie de sa vie au muséum d’histoires naturelles de Montauban dont il prendra la direction en 1857 et qui porte son nom aujourd'hui. Né à Montauban le 24 juillet 1805, dans une famille protestante, d’un père négociant. Il est surtout connu pour ses fouilles à Bruniquel, Penne et Saint-Antonin-Noble-Val. Modeste et discret, il n’a malheureusement laissé que peu de traces de ses recherches. Il a publié toutefois en 1867 « Notices sur les fouilles paléontologiques de l’âge de pierre exécutées à Bruniquel et Saint-Antonin ». Il est mort à Montauban le 14 janvier 1881. C’est son neveu Albert qui lui succéda à la tête du musée. Plus de renseignements ICI;
- Blaise DOUMERC (1815-1876): Chef d'entreprise, conseiller municipal à partir de 1848, mais aussi président du tribunal de commerce jusqu’à sa mort. Né le 14 juin 1815 à Montauban et mort en 1876. Créateur et propriétaire de la plus importante usine du département de l’époque qui fabrique des chandelles et des bougies. La lampe à pétrole portant un coup fatal à l'industrie des chandelles. Un grand incendie acheva la ruine de l’entreprise. Une artère, boulevard porte son nom. Plus de renseignements ICI
- Adrien PRAX-PARIS (1829-1909): homme politique français, député bonapartiste. Né le 2 octobre 1829 à Montauban et mort le 22 septembre 1909 à Caussade. Il fut maire de Montauban de 1860 à 1870, conseiller général du canton de Caussade de 1858 à 1892 et député de Tarn-et-Garonne de 1869 à 1870. Plus de renseignements ICI
- Henri PETIT (1830-1906) : peintre, plus de renseignements ICI
- Achille BOUÏS (1833-1914): Photographe, sculpteur et conservateur du Musée Ingres de 1889 jusqu'à sa mort. Né le 10 décembre 1833 à Toulouse et décédé en 1914 à l'âge de quatre vingt ans. Il a installé son officine rue du Vieux-Poids à Montauban dès 1866, à proximité immédiate de l'actuel Musée Ingres-Bourdelle. Il fut l'un des professeurs de dessin du jeune Antoine Bourdelle et il réalisa son buste toujours exposé au musée. Il est l’auteur de la plupart des anciennes cartes postales du Tarn-et-Garonne. Plus de renseignements ICI
- Léon CLADEL (1835-1892) : né à Montauban le 15 mars et décédé le 20 juillet à Sèvres (Hauts-de-Seine). écrivain occitan ou félibre Plus de renseignement ICI
- Paul Antoine Émile POUVILLON(1840-1906): Écrivain français né le 10 octobre 1840 à Montauban et mort le 7 octobre 1906 à Jacob-Bellecombette près de Chambéry. Plusieurs rues portent son nom à Merville en Haute-Garonne, Montauban, Lamothe-Capdeville, Caussade et Paris dans le 7e arrondissement. Plus de renseignements ICI
- Marie-Victor-Ernest WALLON (1851-1921): Juriste et professeur de droit et dirigeant sportif, né le 1er mai 1851 à Montauban dans le quartier de Gasseras et mort le 10 août 1921, à l’âge de 70 ans.. Suite au déplacement du stade (pour cause de rocade), le nouveau stade est appelé Stade Ernest-Wallon. Plus de renseignements ICI
- Antoine BOURDELLE (1861-1929) : Sculpteur Français, né Émile Antoine Bordelles le 30 octobre 1861 à Montauban et mort le 1er octobre 1929 au Vésinet, plus de renseignement ICI. A son musée à PARIS voir par ICI et à MONTAUBAN voir par ICI
- Antonin PERBOSC (1861-1944) :né à Labarthe-en-Quercy, le 25 octobre et décédé à Montauban le 6 août. écrivain occitan ou félibre Plus de renseignement ICI
- Charles CAPÉRAN (1862-1938): homme politique français, maire de Montauban pendant 30 ans. né le 12 novembre 1862 à Labastide-Saint-Pierre et mort le 17 avril 1938 (75 ans) à Montauban. Plus de renseignements ICI
- Irénée BONNAFOUS (1865-1947): Journaliste, Homme politique et Résistant Français. Né le 8 avril 1865 à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse dans l’Aude, décédé le 16 janvier 1947 à Montauban. Un boulevard de Montauban porte son nom. Plus de renseignements ICI
- Ernest PEFOURQUE (1875-1959) : né à Montauban le novembre et décédé à Montauban le 17 juillet. écrivain occitan ou félibre Plus de renseignement ICI
- Joseph ROUZOUL (1875-1955) né à Ax-les-Thermes (Ariège) le 24 avril et décédé à Montauban le 12 novembre. écrivain occitan ou félibre Plus de renseignement ICI
- Manuel AZAÑA DIAZ (1880-1940): né le 10 janvier 1880 à Alcalà de Henares et mort en exil le 3 novembre 1940 à Montauban où il est inhumé, est un écrivain, journaliste, homme politique et homme d’état espagnol. Président du gouvernement provisoire de la République espagnole (du 14 octobre 1931 au 16 décembre 1931), président du Conseil des ministres de 1931 à 1933 et à nouveau en 1936, et second président de la Seconde République de 1936 à 1939, Manuel Azaña est une des grandes figures du républicanisme en Espagne. Président du Conseil à partir de 1931, il entreprend de réformer une Espagne agraire en retard, divisée et sclérosée par les inégalités. Il est notamment l'un des grands artisans de l'introduction de la séparation de l’église et de l’état en Espagne sous la Seconde République. Malgré de nombreuses réformes majeures, Azaña s'avère incapable d'empêcher la formation de deux Espagne antagonistes durant l’entre deux-guerres. Élu président de la République par les Cortes au printemps 1936, il devient l'un des chefs de file du camp républicain à la suite du déclenchement de la guerre civile. De 1936 à 1939, Azaña assiste impuissant aux divisions du camp républicain et à l'internationalisation d'un conflit entre espagnols, la guerre civile, qui se transforme à la suite de l'intervention de l’URSS, du Mexique, de l’Italie fasciste et du troisième Reich en un conflit international, la guerre d'Espagne, véritable terrain d'affrontement entre fascistes et antifascistes. À la suite de la défaite de la République et de la victoire des nationalistes de Franco, Azaña est contraint à l'exil en février 1939 et trouve refuge dans le Sud-Est de la France en Haute-Savoie, il meurt le 3 novembre 1940 à Montauban. Outre son activité politique, Manuel Azaña est aussi un écrivain de renom dont la maîtrise de la langue de Cervantès fut récompensée par le prix national de littérature en 1926 pour sa biographie « Vida de Don Juan Valera », Néanmoins, son œuvre la plus connue demeure « La velada en Benicarló », une réflexion sur la décennie des années 1930 en Espagne. Rédigés en exil avant de mourir, les mémoires de Manuel Azaña, intitulés « Diarios », sont considérés comme l'un des documents historiques les plus importants pour la période de la guerre civile. D'après Facebook Rémi Constant BELREPAYRE et plus par ICI
- Joseph ANGLAS (1885-1945) né à Réalville le 28 mai et décédé à Montauban le 1er novembre. écrivain occitan ou félibre Plus de renseignement ICI
- Maurice CASTÉLA (1892-1990) Mobilisé comme sergent au 11e régiment d'infanterie, ses notes prises sur des feuillets et mises au propre à partir de 1916 racontent sa découverte du feu, en août 1914 et son expérience au front, entre septembre 1914 et juillet 1916.
- François DESNOYER (1894-1972): Peintre, sculpteur, et lithographe français, né à Montauban le 30 septembre 1894, et mort le 21 juillet 1972 à Perpignan. Il a fait ses études au lycée Ingres de Montauban puis à l’école des arts décoratifs de Paris. Il se voit décerner en 1923 le prix Blumenthal et dès lors, il expose dans tous les grands salons de Paris. Il devient enseignant à l’école des arts décoratifs de Paris. En 1937, il obtient la médaille d’or à l’exposition internationale pour une vaste composition sur Montauban. En 1939, le grand prix de la peinture contemporaine lui est attribué, puis en 1955 le prix de la biennale de Menton. Son art se situe à la confluence entre le fauvisme et le cubisme. Plusieurs expositions lui ont été consacrés au musée Ingres de Montauban. Une fondation François Desnoyer a été inaugurée à Saint-Cyprien dans les Pyrénées-Orientales où l’artiste résidait une partie de l’année. Plus de renseignements ICI et ICI
- Pierre-Marie THÉAS (1894-1977), évêque catholique à MONTAUBAN du 26/07/1940 au 17/02/1947, né à Barzun dans les Pyrénées-Atlantiques le 14 septembre 1894 et mort à Pau le 3 avril 1977. Il se singularise au sein du clergé français en étant un des rares évêques à avoir protesté publiquement contre les mesures antisémites du gouvernement de Vichy. Son engagement actif dans le secours des Juifs de sa région lui vaut d'être déclaré Juste parmi les nations en 1969. Il publie une lettre « sur le respect de la personne humaine » qu'il fait lire à la messe du 30 août 1942, lettre portée à bicyclette dans les églises de la paroisse par sa secrétaire Marie-Rose Gineste, militante à la Jeunesse ouvrière chrétienne. Il s'engage aussi dans le camouflage de Juifs tant dans les couvents du diocèse que chez les particuliers. Il couvre tous les religieux qui aident les réfugiés pourchassés du département. Il signe des dizaines de faux certificats de baptême, aidé par des militants laïcs et des ecclésiastiques, couvert par le préfet de Tarn-et-Garonne, François Martin.
- Adolphe POULT (1895-1960) : est connu pour s'être illustré lors d'une inondation en sauvant des dizaines de personnes avant de mourir noyé. Plus de renseignements ICI
- Pierre SUBERVIOLLE (1896-1964) : est issu de la bourgeoisie montalbanaise. Engagé comme chauffeur-mécanicien, il vit la guerre en grande partie dans l'arrière-front, participant au ravitaillement du front, avant de rejoindre en février 1918 l'artillerie d'assaut comme sous-officier. Il y perd l'œil gauche et termine la guerre comme grand invalide à tout juste 21 ans. Plus de renseignements ICI
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- D'après Rémy Constant Belrepayre les personnages célèbres (MAJ 24/11/18) cliquer ICI