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MONTAUBAN hôtels part. B - VILLEBOURBON
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Les hôtels particuliers de MONTAUBAN (B)
Quartier VILLEBOURBON
plan interactif de la ville ICI
Les briqueteries se trouvaient autrefois sur la rive gauche du Tarn. C’est dans ce quartier populaire et ouvrier, fortifié par Henri de Navarre vers 1560, que se sont installées au 18e siècle les industries drapières. Ce quartier est intimement lié au Tarn et éprouvé par ses crues. L'activité « portuaire » était importante et en lien avec les industries du quartier.
La vie du faubourg pendant longtemps est tournée vers la rivière. mais à partir du milieu XIXe siècle, le quartier se développe sur l’arrière du quartier avec arrivée chemin de fer et la construction de la gare.
Les inondations de 1930 ont imposé un changement de physionomie des quais et des maisons , avec l'aménagement de cales : bases d’embarquement et de déchargement sur les rives et la construction des quais.
- Quai du docteur Laforgue
- Rue de la Fabrique – rue Beauport
- Avenue du général Sarrail avec ces hôtels particuliers, côté rue. Détail ICI
- L’hôtel de Solinhac qui s’est adapté au dénivelé. Il occupe l’emplacement de la 1ere église Saint Orens détruite par les crues...
- L’hôtel Vialètes d’Aignan : l’importance du négoce de draps, la fabrication et la commercialisation du cadis.
- L’hôtel Bouët Sarrail / Auriol (XVIIIe siècle). Mariette d’Auriol est propriétaire du moulin de Palisse et d’une teinturerie située dans la cave de cet hôtel.
- Les moulins sur le Tarn Quai Poult – cale Boileau
- La biscuiterie Emile Poult. . 3 Place Saint Orens
- Eglise Saint Orens.
- La place Lalaque, après l'assèchement des carrières d’argile devient alors le centre du quartier Villebourbon, avec son ancien marché plus de renseignements ICI
- La gare
D'après les sites les explorateur de la mémoire ICI
Vous risquez de rencontrer des difficultés pour certains liens du patrimoine région, ils arrivent à s'ouvrir si l'on insiste.
hôtel Arnac au 5 place Alfred MARTY (Faubourg Villebourbon). L'hôtel est construit au 19e siècle. Il est à cette époque la demeure des Arnac, famille de négociant. En 1845, la maison est mise aux enchères après la faillite de Jean-Baptiste Arnac. C'est Antoine Delmas-Grossin (propriétaire de l'hôtel voisin) qui rachète l'édifice. Il décide de réunir les deux maisons vers 1845. De nombreux aménagements ont lieu au cours du 20e siècle, il ne reste aujourd'hui que le corps de logis sur rue et une aile. D'autres bâtiments ont été construits au sud au 20e siècle. plus de renseignements ICI
Hôtel Delmas-Grossin , d'industriel dit de Lescure puis de Delmas-Grossin ancienne usine Heim au 6 place Alfred Marty (Faubourg Villebourbon): D'après les travaux d'Aliette Neyret-Jallifier, en 1768, l'édifice est acheté par Jean Lescure, négociant. La maison consiste alors en quatre chambres en rez-de-chaussée, une basse-cour, deux cabinets, un jardin et un couroir sous une maison voisine. A la fin du 18e siècle, la maison comprend cour, jardin et dépendances. En 1845, les propriétaires Delmas-Grossin, famille de filateurs achètent la "maison contiguë sur le derrière avec un grand jardin" (hôtel Arnac). Ceux-ci réunissent les deux bâtisses… Plus de renseignements ICI
hôtel de manufacturier dit hôtel Debia, 15 rue du Général-Sarrail : D'après les travaux d'Aliette Neyret-Jalliffier se trouvait dans la première moitié du 18e siècle, le terrain de la famille Bagel. Le terrain est vendu en deux fois à un certain Nègre autour de 1742. L'une des parcelles vendue comporte déjà à cette date "une maison et jardin derrière prenant son entrée sur la grand rue de Villebourbon consistant en cave, cour, magasins, chambres basses, écuries, chambres au-dessus des magasins, galetas, pigeonnier encore au-dessus..." En 1778, après être passé dans la famille Rauly (négociants),
l'hôtel est vendu à la famille Debia. La maison subit de grandes réparations pour la rendre plus "propre au commerce". La famille Debia s'agrandie même en rachetant une maison jointive. La manufacture Debia fabrique des draperies croisées depuis 1760 et obtiendra le privilège royal. L'hôtel est inscrit au titre des Monuments Historiques en 1977. Plus de renseignements ICI
L'hôtel dit Bergis-Lacaze ou ancienne teinturerie Bergis puis presbytère de Saint-Orens au 20 rue du Général-Sarrail (Faubourg Villebourbon): Cet hôtel est le résultat de la réunion de deux édifices en 1750 : celle de Marc Coffigal qui était une maison avec teinturerie et celle d'Urbain Bergis marchand teinturier. Cependant, la façade est encore dans le goût du 17e siècle. Au 20e siècle, l'hôtel servait de presbytère à la paroisse de Saint-Orens. Les ouvertures en rez-de-chaussée sont modernisées pour y abriter des commerces plus de renseignements ICI.
Hôtel de Malpel: Hôtel de négociant et d'industriel dit de Blazy puis de Malpel au 22 rue du Général-Sarrail. D'après les recherches d'Aliette Neyret-Jallifier, entre 1654 et 1664, Jean de Blazy achète plusieurs parcelles contiguës. Le début de la construction date de 1664. En 1688, la communauté de Montauban achète une maison voisine pour y percer la rue publique qui relie la rue (actuelle rue du général Sarrail) aux bords du Tarn…Plus de renseignements ICI
Hôtel Bergis-Garrisson : de négociant et d'industriel, dit de Lacoste-Rigail puis de Bergis-Garrisson au 24 rue du du Général-Sarrail (Faubourg Villebourbon): Hôtel particulier construit au début du 19e siècle pour Bernard Lacoste-Rigail, frère du peintre Jean-Jacques Rigail (1782-1853), suite à la vente de l'hôtel n° 32 de la même rue. Selon le cadastre napoléonien, le corps de bâtiment côté quai n'existait pas en 1827, il n'y avait qu'une vaste terrasse aménagée sur les salles voûtées du rez-de-chaussée. Selon Robert de Mentque, l'immeuble appartient en 1944 aux descendants directs des Lacoste-Rigail …Plus de renseignements ICI
L’hôtel Mariette-Auriol puis Bouët-Sarrail au 26 rue du Général-Sarrail (Faubourg Villebourbon): Cet hôtel a été construit au milieu du XVIIIe siècle par la famille Mariette-Auriol. Ces riches entrepreneurs ont fait fortune dans le textile, exportant leurs produits jusqu’à Québec et Montréal plus de renseignements ICI
hôtel d'industriel dit de Pierre Duroy puis de Wallon, 31 rue du Général-Sarrail: D'après Aliette Neyret-Jalliffier, l'hôtel est construit à partir de 1732 sur une parcelle de terre qui appartenait aux Augustins dont le couvent. En 1732, la maison comprend déjà une cave, quatre salles basses, un cabinet, une écurie, une cour, des chambres au-dessus des salles basses, un galetas et une galerie. En 1733, un certain Pierre Duroy et sa famille, possesseurs d'une teinturerie à Villebourbon deviennent propriétaires de la maison. A la mort de Pierre Duroy, c'est son fils du même nom qui hérite de la maison tandis que le second fils Henri hérite de l'hôtel n°36 de la même rue. Le 25 juillet 1782, Louis Garrisson achète l'hôtel et le transmet à l'un de ses fils. Au 19e siècle, l'hôtel appartient à monsieur et madame Wallon parents d'Ernest Wallon (1851-1921) professeur de droit et dirigeant sportif (président du Stade toulousain, club de rugby à XV fondé en 1907, il a donné son nom au stade de TOULOUSE). plus de renseignements ICI
hôtel Deymié, de négociant et d'industriel dit hôtel de Rigail puis hôtel Deymié au 32 rue du Général-Sarrail (Faubourg Villebourbon): D'après les travaux d'Aliette Neyret-Jalliffier, en 1636 existe déjà une maison et une grange appartenant à Pierre Vezy bourgeois et marchand. Le rez-de-chaussée sur la rue présente des ouvertures du 17e siècle : fenêtres à meneau de l'aile gauche, porte piétonne et porte cochère. Côté cour, les baies de l'aile sud semble également du 17e siècle. Plus de renseignements ICI.
hôtel Dagrand de négociant dit Vialètes puis Vialètes d'Aignan puis Dagrand, 34 rue Général-Sarrail : serait construit à la demande d'Etienne Vialettes, un riche marchand, sur les ruines de l'ancienne église de Saint-Orens et son cimetière. En 1753, la famille Vialettes d'Aignan fondent dans cet hôtel la Manufacture de Cadis. Après les travaux d'alignement du quai au cours du 19e siècle, la façade est profondément modifiée. Une loggia et des terrasses sont alors crées. Deux arcades de l'aile Nord sont alors murées car elles devenaient vraisemblablement un vis-à-vis génant vers la terrasse de l'hôtel voisin. Plus de renseignements ICI.
Hôtel de Pelleport : au 36, rue du Général-Sarrail : D'après les recherches d'Aliette Neyret-Jalliffier, l'hôtel est construit autour de 1660 par Pierre Vialettes. La façade a été modifiée pour s'aligner avec les hôtels voisins. Cette modification a probablement lieu au cours du 19e siècle (après 1827) car elle n'est pas encore indiquée sur le cadastre napoléonien. Une avancée en rez-de-chaussée percée d'arcades est alors créée et permet la création d'une loggia et d'une terrasse aux étages supérieurs. Plus de renseignements ICI.
Hôtel de Solinhac, au Quai de Villebourbon, 38 rue du Général-Sarrail: L’hôtel qui jouxte le pont Vieux a été édifié à partir de 1631 par Jacques de Solinhac. Achevé en 1658, il recouvre l’ancienne église médiévale de Saint-Orens, probablement détruite par la crue du Tarn de 1618. Plus de renseignements ICI et d'après l'office du tourisme ICI
Au XVIIe siècle, Jacques de Solinhac, riche entrepreneur en teinturerie, fait élever son hôtel au débouché du pont Vieux, sur les vestiges de l'ancienne église médiévale de Saint-Orens, détruite lors d'une crue du Tarn. Le bâtiment adopte le plan classique de l'hôtel particulier : un corps de logis relié à deux ailes latérales enserrant une cour fermée par un mur et par une porte cochère. Une passerelle, construite au XIXe siècle, permet d'accéder directement au premier étage depuis la rampe d'accès du pont. Côté quai, le premier étage est souligné par un balcon que soutiennent de grandes consoles. D'après FACEBOOK office du tourisme (14/01/2021)
hôtel Sirac, 49 rue du Général-Sarrail : Cet hôtel particulier est construit au cours du 18e siècle. L'édifice d'origine se composait du corps de logis principal (en fond de cour) et des ailes en retour, le tout fermé sur la rue par un mur de clôture surmonté d'une coursive. Les plus importantes transformations ont lieu dans les années 1930 probablement suite à la grave inondation qui endommage beaucoup de constructions. On constate l'absence de porte cochère, celle-ci a été modernisée au cours du 20e siècle pour créer une sortie de garage et une porte piétonne. Un garage automobile était installé en rez-de-cour, c'est pourquoi la cour a été recouverte d'une verrière. Plus de renseignements ICI