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MONTAUBAN hôtels part. D - Le MOUSTIER
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Les hôtels particuliers de MONTAUBAN
Quartier Le MOUSTIER
classés par Quartier plan interactif de la ville ICI
(en cours de construction)
Doit son nom à l'ancien monastère de Montauriol. (monastère = mostièr en occitan)
La ville de Montauban est fondée en 1144 par Alphonse Jourdain, comte de Toulouse, et occupe le plateau dominant le confluent de trois cours d’eau : le Tarn, le Tescou et le ruisseau Lagarrigue. Naturellement défendue sur trois cotés, la ville adopte la forme trapézoïdale du site et se retranche derrière d’épaisses murailles de briques construites le long des fossés.
Cinq portes fortifiées : Griffoul ou Fossat, Campagnes ou cordeliers, Moustier, Tescou ou Carmes, Montmurat, donnent accès aux principales rues qui traversent la ville. Le plan de la cité s’organise en damier régulier autour de la place centrale réservée au commerce et à la vie publique.
Au lendemain de la crise albigeoise (1209-1222) grâce à la prospérité retrouvée, Montauban déborde de ses remparts et on assiste à la naissance des premiers faubourgs ou barri (Campagnes, Tarn, Moustier, Montmurat et Fossat).
Les fortifications médiévales résistent mal aux invasions anglaises pendant la guerre de Cent ans (1337- 1453). Montauban garde toutefois son périmètre urbain d’origine jusqu’au 16eme siècle. Les fortifications sont reprises et amplifiées pour les guerres de religions, puis totalement détruites à la fin du 17eme siècle.
Deux des plus grands hôtels particuliers montalbanais sont dans ce quartier. Les bâtisseurs disposaient d'espaces propices à la constructions de grands ensembles avec cours et jardins. Ainsi, l’hôtel de Granès et l’hôtel de Lesseps possèdent de véritables parcs, alimentés en eau par le Tescou qui coule en contrebas.
Photos de heurtoirs ICI
hôtel de Lesseps puis Château puis de Division, 3 faubourg du Moustier: Cette belle demeure du quartier du Moustier est construite dans la seconde moitié du 18e siècle. A cette époque, le bout du faubourg est la proche campagne. L'édifice s'apparente à une maison de villégiature. Le propriétaire de l'édifice est au 18e siècle Dominique de Lesseps, diplomate anobli et grand-oncle du célèbre entrepreneur Ferdinand de Lesseps. En 1808, l'édifice est vendu à Balthazar Château, avocat. A la fin du 19e siècle, il est loué par la ville pour y loger le général de division. En 1917, rachat de l'hôtel par la famille Marestaing de Vezins. De nouvelles écuries et une orangerie ont été construites dans la seconde moitié du 19e siècle. Placées à gauche en entrant dans la cour, elles sont séparées de du corps d'habitation. La façade sur rue semble également avoir été remaniée au cours du 19e siècle et au début du 20e siècle. Le mur de clôture fermant la cour semble également une construction du 19e siècle. La fontaine et le bassin ornemental datés du 18e siècle ont été restaurés par l'actuel propriétaire des lieux en 2011. Plus de renseignements ICI
hôtel de Granès ou Molinet de Granès, 7 Faubourg du Moustier: L'hôtel de Granès s'élève au bout du faubourg du Moustier sur un fort dénivelé. Il s'agit d'un hôtel entre cour et jardin. D'après les recherches de Yves Le Toumelin, lors de la vente de l'édifice En 1797, cette demeure est la propriété des enfants de la famille Bonnecarrère-Lavilléon. Ceux-ci vendent à Antoine de Molinet de Granès, conseiller à la cour des Aides. Ce dernier va entreprendre la construction des ailes de l'édifice et la création des deux cours latérales (cour des écuries à droite et cour des communs à gauche). L'hôtel est remis en vente en 1894 puis une nouvelle fois en 1902, il est alors racheté par la Trésorerie de France. L'hôtel est revendu une dernière fois en 1958. Dans le jardin se trouve une fontaine, sorte de salle fraîche voûtée sur berceau. Cette dernière a servi un temps de lavoir. Plus de renseignements ICI
hôtel de négociant dit de Saint-Sardos puis hôtel de Caumont-Laforce ou hôtel de Laforce ou hôtel de Lafreté, 74 faubourg Moustier et 11-13-13bis allées de Mortarieu (allées de) 13 : D'après les recherches d'Aliette Neyret-Jalliffier, l'hôtel est construit à la demande de monsieur de Saint-Sardos en 1704. Il est construit par l'architecte communal Totin (ou Cotin selon les sources) qui devra suivre le plan que la ville veut lui donner. En effet, cet hôtel est élevé dans un but d'embellissement de la ville. Les Consuls souhaitent embellir la promenade des Carmes. En 1767, l'hôtel possède divers appartements, caves, cour, écurie, grange, jardin et d'autres édifices qui font face à la promenade des Cordeliers. A partir de 1832, l'hôtel est divisé par la famille Nompar de Caumont et vendu en partie à Paul Thomas de Viçose (partie gauche de l'édifice avec jardin) et de l'autre à Jean-Dominique Rigail de Lastours (partie droite comprenant la grande cour et faisant angle sur le faubourg du Moustier). La fontaine, visible dans la grande cour, est également construite au 19e siècle pour diviser les deux propriétés; Plus de renseignements ICI